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Rumeurs transphobes : Brigitte Macron réagit

Avant Brigitte Macron, des femmes politiques avaient été visées par d'autres fausses informations à caractère transphobe. [Ludovic MARIN / AFP]

Face à l’ignominie et la calomnie, la Première dame réagit. Brigitte Macron est revenue ce vendredi sur les fausses rumeurs transphobes mettant en doute son identité de genre et affirmant que son véritable patronyme était «Jean-Michel Trogneux»

Invitée de RTL, elle a indiqué avoir initialement suivi avec un œil distant les messages haineux dont elle faisait l’objet. Jusqu’au point où elle a constaté que son arbre généalogique avait été la cible d’inacceptables modifications.

«Les trois quarts de la famille c'était bien, et on arrive à mes parents, et je suis mon frère. Là, on touche à la généalogie de mes parents. C'est impossible», explique Brigitte Macron.

Une procédure judiciaire a été engagée et les contenus ont été effacés. Mais pour elle, l’échelle des responsabilités est établie et ne fait aucun doute. «Le premier niveau, ce sont les émetteurs (...) Ensuite, il y a ceux qui relaient et amplifient. Et ensuite, il y a les hébergeurs», affirme-t-elle.

D'autres femmes victimes de rumeurs similaires

L’infox reprenant son prétendu changement d’état-civil était apparue en quasi-catimini pour la première fois au mois de mars 2021, avant d’être massivement relayée ces dernières semaines sur les réseaux sociaux au point de voir naître les hashtags #JeanMichelTrogneux et #OuEstJeanMichelTrogneux.

Avant Brigitte Macron, des femmes politiques avaient été visées par d'autres fausses informations à caractère transphobe comme l'ex-Première dame des Etats-Unis Michelle Obama, l'actuelle vice-présidente américaine Kamala Harris ou la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern.

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