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«J'ai le sentiment que tout le mauvais sort s'abat sur moi» : Joachim De Araujo, le père de Maëlys, se confie

Ce mardi, le procès de Nordahl Lelandais dans l’affaire Maëlys de Araujo est entré dans son 7e jour à Grenoble (Isère). Le père de la petite fille décédée a confié ses sentiments sur cette deuxième semaine centrée sur sa fille, après une première consacrée au profil de l’accusé.

«J’ai parlé de ma fille Maëlys, c’est le premier jour où on parle d’elle j’espère que ça continuera cette semaine, a expliqué au micro de CNEWS Joachim de Araujo. La première était centrée sur le personnage de Lelandais, je ne vous cache pas que c’était lourd».

Avant d'entrer à l'audience de la Cour d'Assises de Grenoble (Isère), ce mardi, il a ajouté que parler de sa fille lui faisait du «bien». Il a également affirmé qu’il était un homme détruit avec le sentiment «que tout le mauvais sort s’abat sur moi avec la perte de ma fille, le divorce et tout ça».

A propos de Maëlys, le père de famille rappelle qu’il s’agissait d’«une petite fille dynamique pleine de vie, de joie de vivre, elle avait encore toute sa vie devant elle avant qu’il (Nordahl Lelandais) l’arrache à la vie».

Le mobile sexuel au cœur du procès

Concernant l’attitude de l’accusé depuis le début du procès, Joachim Araujo évoque un homme resté «fidèle à lui-même, on a toujours un doute sur ce qu’il fait, ce qu’il dit». «Il y a toujours un doute qui plane, a-t-il ajouté avant de préciser que Lelandais «maintient qu’il ne l’a pas violée».

Le mobile sexuel est au cœur du procès. Et outre le meurtre de l'enfant, Nordahl Lelandais est également jugé pour des agressions sexuelles à l'encontre de deux de ses petites-cousines, âgées de 4 et 6 ans.

Confronté aux vidéos qu'il avait lui-même tournées de ces agressions, il a reconnu lundi pour la première fois avoir ressenti des penchants «pédophiles» et affirmé qu'il travaillait avec des psychologues en prison pour «essayer de comprendre».

S’il répète ne pas avoir violé Maëlys, il reste vague sur les circonstances dans lesquelles il a emmené la fillette avec lui dans sa voiture avant de lui donner la mort.

Déjà condamné à Chambéry en mai 2021 à 20 ans de réclusion pour le meurtre du jeune soldat Arthur Noyer, l'accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de Maëlys.

Le verdict est attendu autour du 18 février.  

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