En direct
A suivre

Eure-et-Loir : la commissaire stagiaire révoquée vivait dans une ferme à cannabis

Le compagnon de l'élève commissaire a reconnu les faits. (Pablo PORCIUNCULA / AFP)

Sa carrière professionnelle s’est arrêtée net. Alors qu’elle était soupçonnée depuis près d’un an de participer à un réseau de production et de livraison de cannabis, la commissaire stagiaire âgée de 44 ans, a été révoquée par le conseil de discipline de la police nationale.

C’est à l’occasion d’une opération visant à démanteler un réseau d’approvisionnement des plus gros points de deals d’Ile-de-France, que la désormais ancienne élève commissaire, a été interpellée.

Selon les informations du Parisien, la quadragénaire résidait avec son conjoint dans une propriété abritant trente-six plants de cannabis, une production locale destinée à alimenter un gigantesque réseau de trafic de stupéfiants de l’Eure-et-Loir à la région parisienne. Le concubin de l'élève aurait lancé ses cultures en aout 2020, pendant que sa compagne suivait sa formation de commissaire dans la région lyonnaise, et ne rentrait qu’occasionnellement au domicile.

Si ce dernier a bien reconnu les faits et endossé l’entière responsabilité de l’installation de la plantation, les enquêteurs n’ont pas été convaincus. En effet, ils sont restés perplexes face à l’ignorance de l’ancienne commissaire stagiaire, en raison notamment de la puissante odeur dégagée par les plants de cannabis et de l’augmentation manifeste des factures d’électricité.

Le conseil de discipline de la police nationale a visiblement eu les mêmes doutes.

Sans attendre l’issue pénale de cette affaire, il n’a pas hésité à prononcer la révocation de la femme de 44 ans, pour la non-dénonciation de son compagnon et ainsi pour une complicité par omission incompatible avec ses fonctions de cadre de la police nationale.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités