Une capitaine de gendarmerie s'est immolée par le feu dans sa voiture, ce mercredi 16 mars, à Montpellier (Hérault). Elle est décédée le jour-même des suites de ses blessures. Une cagnotte a été ouverte pour soutenir son fils de 6 ans.
Selon le quotidien régional Midi Libre, les faits se sont produits dans le quartier de Celleneuve-Alco.
Des automobilistes, voyant une personne sortir de son véhicule en feu, lui sont venus en aide.
La gendarme a alors été transportée au CHU de Lapeyronie, au sein du service des grands brûlés.
Une collègue très appréciée
D'après les premiers éléments de l'enquête, cette mère de famille, âgée d'une quarantaine d'années, pourrait avoir agi après avoir appris qu'elle avait perdu la garde de son fils. Et d'après ses collègues, la gendarme se trouvait déjà depuis plusieurs mois en arrêt maladie.
Mutée en 2020 à l'Etat-major du groupement de gendarmerie de l'Hérault, elle était en charge du service des ressources humaines.
Après l'annonce de son décès, un très grand nombre de ses collègues, amis et proches ont témoigné leur sympathie et amitié envers leur collègue.
Je garderai le souvenir d'une personne tournée vers les autres et toujours souriante. Merci pour ces moments passés ensemble, Nadia. Pensées pour ton adorable fils qui pourra toujours compter sur nous. pic.twitter.com/0kmqHVTr5v
— Gauthier Leclercq (@Gth_Leclercq) March 17, 2022
Repose en paix Nadia pic.twitter.com/1c325GfkuM— chris laf (@laf2_laf) March 17, 2022
C'est avec une profonde tristesse que ce soir, je tiens à souhaiter mes sincères condoléances aux proches et aux camarades de Nadia.
Nous garderons de vous, votre joie et votre sourire au quotidien.
Capitaine, nous ne vous oublierons pas.
Reposez en paix #team22 pic.twitter.com/5GoOcBJdIA— Tango (@CruchotDuSud) March 17, 2022
Une cagnotte pour soutenir son fils
La Maison de la Gendarmerie a ouvert, après le décès de Nadia, une cagnotte en ligne pour apporter son soutien à la famille de la Capitaine», indique-t-elle.
Cette somme sera réservée à Naëm, le fils de la gendarme décédée, et elle sera «gérée par l'intermédiaire des parents de la victime», précise la fondation.