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Guerre d’Algérie : des cérémonies à Paris et en région pour célébrer le 60e anniversaire de la fin du conflit

Une journée d'hommages. La France commémore ce samedi 19 mars le 60e anniversaire des Accords d'Evian et du cessez-le-feu en Algérie. Si une cérémonie officielle est prévue à l'Elysée, d'autres rassemblements auront lieu dans toute la France.

Dans la matinée ce samedi, le président de la République a reçu en effet une délégation au Palais de l'Elysée, emmenée par la ministre chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants Geneviève Darrieussecq, qui a prononcé un discours à 11h.

L'occasion pour le gouvernement français de plaider à nouveau pour un «apaisement» des mémoires sur les deux rives de la Méditerranée.

S'en est suivie une prise de parole de quatre témoins du programme «Histoire et mémoires de la guerre d’Algérie», porté par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ONACVG), avant un discours d'Emmanuel Macron.

«C’est un cheminement qui est imparfait mais c’est un parcours de reconnaissance qui a commencé», a notamment déclaré le chef de l'Etat, en faisant référence aux différentes étapes de la réconciliation qu'il a voulu mettre en place entre Paris et Alger.

La flamme ravivée sous l'Arc de Triomphe

En fin d'après-midi, vers 16h30, la ministre des Anciens Combattants devait poursuivre cette journée mémorielle en se rendant quai Jacques Chirac (7e), devant le mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats au Maroc et en Tunisie récemment rénové, où elle présidera une cérémonie d'hommage. Elle procédera ensuite, à 18h30, à un dépôt de gerbe et à un ravivage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe. Deux rendez-vous auxquels participera la maire de Paris Anne Hidalgo.

Dans la matinée néanmoins, la candidate du Parti socialiste à l'élection présidentielle a organisé ses propres «cérémonies d'hommage municipales», en marge de celle du président de la République. 

Dès 9h30, un hommage a donc rendu au cimetière du Père Lachaise (20e), d'abord aux 758 jeunes Parisiens morts pour la France durant la guerre d'Algérie, puis aux 20 jeunes soldats métropolitains du 1er Groupe de Compagnies Nomades, Stèle des disparus des Abdellys.

Dans ce cimetière parisien, un dernier hommage a également été rendu à toutes les victimes des crimes perpétrés par l'Organisation de l'Armée Secrète (OAS), devant le monument des victimes de l'OAS inauguré en 2011, en présence du fils du commissaire de police Roger Gavoury tué à Alger, et de Delphine Renard, victime collatérale d'un attentat de l'OAS visant André Malraux.

En parallèle, d'autres cérémonies ont été prévues en France, à l'occasion de la Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

A Marseille notamment, ce samedi a marqué le début de près d'une année de commémorations, «l'Algérie au cœur», qui reviendra jusqu'en novembre sur les mois qui y suivis les Accords d'Evian. A l'époque, entre mai et septembre 1962, 450.000 Pieds-noirs sont rentrés en France, transitant par la cité phocéenne. 

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