Philippe Poutou campe sur ses positions. Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a pointé du doigt ce mercredi les violences policières et l’armement des forces de l’ordre.
Invité de RTL, Philippe Poutou est revenu sur les débordements récents à Sevran ayant comme point de départ la mort d’un homme lors d’un contrôle policier. Un événement qui ne fait que conforter la pensée du candidat d’extrême gauche qui avait déclaré il y a quelques mois que «la police tue». Une phrase qui avait provoqué une vaste polémique et même une enquête du ministère de l’Intérieur.
S’il a estimé que «la police tue», au «même titre que la précarité, le travail, l’ultra richesse et le capitalisme», Philippe Poutou a indiqué qu’il voulait «désarmer la police quand elle est au contact de la population».
En effet, il a jugé «aberrant» le surarmement des forces de l’ordre lors des manifestations.
"La répression policière, c'est une répression politique, un choix politique de réprimer le mouvement social et de maltraiter la population dans les quartiers populaires, de les traiter comme des ennemis intérieurs", @PhilippePoutou dans #RTLPresidentielle pic.twitter.com/nVsm51r8Cl
— RTL France (@RTLFrance) March 30, 2022
Une volonté de «réprimer» les mouvement sociaux
Jugeant la critique des violences policières comme «un droit», Philippe Poutou a laissé entendre que la répression policière était «un choix politique pour réprimer un mouvement social».
Au même titre qu’elle serait «un choix dans les quartiers populaires de traiter les populations comme des ennemis de l’intérieur et de mettre la population au pas».
Selon le dernier baromètre OpinionWay pour CNEWS, Philippe Poutou, candidat pour la troisième fois à la présidentielle, serait crédité de 1% d’intentions de vote au premier tour le 10 avril prochain.