Quatre jeunes hommes ont été interpellés, après une violente rixe survenue mercredi devant un lycée de Longjumeau, en Essonne (91), lors de laquelle un adolescent de 15 ans a été violemment blessé par arme blanche au thorax. Son état est aujourd'hui stable.
Agés entre 17 et 18 ans selon le parquet d'Evry, ces quatre jeunes hommes ont été rapidement identifiés puis interpellés mercredi en début de soirée, grâce à la vidéosurveillance du lycée professionnel devant lequel a eu lieu la rixe.
Ils sont originaires de trois villes voisines du département, Chilly-Mazarin, Corbeil-Essonnes et Saulx-les-Chartreux, a ajouté une source policière, qui n'a pas précisé si l'auteur des coups de couteau faisait partie de ces 4 personnes.
La veille, un adolescent de 15 ans avait été conduit d'urgence dans un hôpital parisien, après avoir été touché au thorax par un coup de couteau qui lui avait laissé une plaie importante de 10 cm. Son pronostic vital n'est plus engagé.
Trois coups de couteau
Au total, l'adolescent aurait été touché par pas moins de trois coups de couteau, au cours de cette violente bagarre entre bandes rivales qui s'est déroulée vers 17h30 mercredi devant le lycée professionnel Jean-Perrin, situé rue Léontine Sohier, à Longjumeau (91).
Cette agression – qui n'a pas fait d'autre blessé – intervient dans un contexte de vieilles rivalités entre des jeunes de quartiers rivaux de Longjumeau et de la ville voisine de Chilly-Mazarin. Le lycée se trouvant à proximité du complexe sportif entre les deux communes.
L'enquête – qui a été ouverte pour tentative de meurtre et confiée à la Sûreté départementale de l’Essonne – devra déterminer ce qui s'est passé exactement devant cet établissement scolaire, et qui a conduit au pire.
L'essonne, particulièrement touchée
Des rixes d'une extrême violence, qui ont déjà fait beaucoup de dégât en Essonne. En 2021, trois adolescents – Lilibelle à Saint-Chéron, Toumani à Boussy-Saint-Antoine et Arthur à Sainte-Geneviève-des-Bois – sont décédés dans des circonstances similaires.
La même année, la préfecture avait comptabilisé 73 affrontements collectifs, et jusqu'à 129, selon le parquet, quand sont également enregistrés les conflits individuels pour des rivalités territoriales.
