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Vague de chaleur : de nouveaux records de température enregistrés ce samedi en France

Ce samedi, il n'a jamais fait aussi chaud à Albi, Mende ou à Aurillac. [Christophe ARCHAMBAULT / AFP]

Ce samedi 21 mai, plusieurs records de températures maximales ont été relevés sur le territoire, notamment dans les petits reliefs du midi. Depuis le 11 avril dernier, la France est dans un record de 40 jours consécutifs au-dessus des normales saisonnières.

Des températures déjà estivales. Ce samedi 21 mai, à plusieurs endroits sur le territoire, des records de températures ont été battus. Les zones les plus touchées sont les moyennes-montagnes du midi, où il règne une chaleur accablante en cette fin de semaine.

Selon Météo-France, «une dépression centrée sur la péninsule ibérique ramène de l'air très chaud sur la moitié sud du pays». Dans un communiqué, l'établissement public précise que «la température est ainsi grimpée très vite, et certains records sont déjà largement battus à 16h.».

34,6°C à Albi, 32,4°C à Mende

Cette vague de chaleur s'étend dans une large partie du sud de la France, où des records ont été enregistrés. Selon des relevés réalisés dans la journée, il a fait 34,6°C à Albi (Tarn), 32,4°C à Mende (Lozère) ou encore 35,3°C à Bagnères-de-Luchon (Haute-Garonne). Des températures jamais atteintes en ce mois de mai.

Même constat dans des stations de ski, comme à Champagnole (Jura), où il a été constaté un mercure à hauteur de 15,8°C. «La station est ouverte depuis 1998, et le précédent record est battu de plus d'un degré».

40°C ce dimanche ?

Selon le média spécialisé La Chaîne météo, des températures «encore plus élevés» sont à prévoir pour ce dimanche. Alors que les records du mois de juin sont menacés, «des pointes vers 40°C pourraient être frôlées. Si tel était le cas, il s'agirait d'un record précoce de température atteignant ce seuil». Une baisse du mercure est attendue en fin d'après-midi.

Depuis ce jeudi, la France a battu son record de 38 jours consécutifs au-dessus des normales de saison. Ce samedi, ce cumul s'établit désormais à 40 jours, selon un porte-parole de Météo-France. 

Le dérèglement climatique devrait amener à une intensification de ces périodes de chaleur, ainsi que l'augmentation de leur fréquence. Elles pourraient s'installer plus tôt dans l'année, que ce soit au chaud de la journée ou au plus bas.

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