Dix-huit familles de résidents ont porté plainte contre le groupe Korian pour des faits de maltraitances sur leurs proches, dans plusieurs Ehpad du groupe.
De nombreuses plaintes qui proviennent de toute la France. Une trentaine de plaintes ont été déposées contre le groupe Korian à Paris, Bobigny, Versailles, Marseille, Nantes, Niort, Bourges, Le Mans et Aix-en-Provence, pour plusieurs chefs d’accusation, dont la «mise en danger de la vie d’autrui», la «non-assistance à personne en danger», et l’«homicide involontaire».
L’information avait été mise en lumière par Le Parisien, avant d’être confirmée par l’avocate Sarah Saldmann dans l’AFP. Le groupe Korian affirme ignorer tout le contenu de ces plaintes «et ne peut donc faire aucun commentaire», peut-on lire dans leur communiqué.
Le groupe Korian réagit aux plaintes dans un communiqué
Cependant, ils ont immédiatement réagi aux plaintes encouragées par l’avocate, déclarant qu’elle n’avait «pris attache à aucun moment pour formaliser les réclamations de ses clients et ainsi faire valoir leurs intérêts». Le groupe Korian a assuré que «toutes les situations graves portées à (sa) connaissance sont traitées et systématiquement déclarées aux autorités», peut-on lire dans le communiqué diffusé en réaction à la plainte de maître Sarah Saldmann.
L’avocate est déjà connue pour être à l’origine de 80 plaintes déposées à Nanterre à l'encontre du groupe Orpea, pour des motifs similaires en avril 2022. Ces plaintes avaient fait suite au scandale des Ehpad provoqué par la sortie de l’ouvrage «Les Fossoyeurs», dans lequel le journaliste Victor Castanet dénonçait les maltraitances à l’encontre des résidents d’Ehpad. Selon Sarah Saldmann, la plupart des 80 procédures sont déjà «parties en enquête», sauf celles impliquant la filiale Clinea.
