Virginie Calmels, ancienne numéro 2 des Républicains, a annoncé ce mardi sa candidature à la présidence du parti.
Redonner du souffle aux LR. Virginie Calmels, ex-numéro 2 des Républicains, a annoncé ce mardi dans un entretien au Figaro sa candidature à la présidence du parti. «Je ne me résigne pas à voir LR enchaîner les défaites et continuer à se rétrécir sans ligne claire. Parce qu’il existe un risque fort que la droite s’efface derrière l’extrême droite comme le PS s’est effacé derrière LFI», a-t-elle affirmé, plaidant pour «renouer avec les déçus de LR».
L’ancienne conseillère régionale de Nouvelle-Aquitainen, âgée de 51 ans, souhaite défendre une droite «équidistante d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen» et qui «associe liberté et restauration de la souveraineté». «Je ne crois pas en des lignes excluantes, soit étatiste et souverainiste, soit trop conservatrice, soit illibérale qui achèveront de perdre les électeurs de droite», a-t-elle ajouté.
Représentante de la sensibilité libérale au sein de LR, Virginie Calmels avait été limogée en juin 2018 par Laurent Wauquiez, alors patron du parti, et en conflit ouvert avec sa numéro 2. Elle avait notamment critiqué un tract de LR intitulé «Pour que la France reste la France», distribué lors d’une opération de mobilisation, qu’elle avait jugée «anxiogène».
L’élection du nouveau président des Républicains, qui succédera à Christian Jacob, aura lieu les 3 et 4 décembre prochain, avec un éventuel deuxième tour les 10 et 11 décembre. Pour l’heure, seul Éric Ciotti a également annoncé sa candidature.
Annie Genevard, députée du Doubs qui assure la présidence par intérim, a fait savoir qu’elle réfléchissait à se présenter. Certains misent également sur une candidature d’Aurélien Pradié, le numéro 3 du parti. Les candidats potentiels ont jusqu’au 3 octobre pour déposer leurs parrainages.