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Rentrée du gouvernement : ces 5 ministres qui vont faire l’actualité

Le gouvernement fait sa rentrée ce mercredi 24 août. Mais certains ministres sont plus attendus que d'autres, comme celui de l'Education ou celui du Travail, et devraient faire l'actualité ces prochaines semaines.

Pap Ndiaye - Education nationale

Dès sa nomination au ministère de l'Education, Pap Ndiaye a été la cible d'attaques, principalement venus de l'extrême droite, pour certaines de ses positions passées sur le wokisme ou encore le racisme structurel en France. Autant dire qu'il sera particulièrement scruté pour sa première rentrée scolaire.

D'autant que le ministre doit faire face à une problématique de taille : la pénurie de professeurs. «Il y a des difficultés structurelles liées à l’attractivité du métier, mais à ce stade nous sommes confiants pour que la rentrée se passe au mieux», a déclaré le Pap Ndiaye hier à l'issue d'une visite de la cellule de rentrée du rectorat de Créteil. Une confiance loin d'être partagée par les syndicats, qui pourraient plonger le ministre dans sa première grosse crise.

Bruno Lemaire - Economie

Déjà très en vue avec la loi pouvoir d'achat, adoptée durant l'été, Bruno Le Maire devrait encore être sur le devant de la scène en cette rentrée. Avec en point d'orgue la lutte contre l'inflation. Dans une récente interview à Sud-Ouest, le ministre de l'Economie a ainsi déclaré vouloir «soulager le portefeuille des Français» avec ses mesures.

Dans un second temps, Bruno Le Maire va devoir mener deux des batailles les plus importantes pour l'exécutif : le projet de loi de finance (PLF) et le budget de la Sécurité sociale pour 2023. Face à des oppositions prêtes à tout pour bloquer le gouvernement, le ministre va devoir négocier habilement à l'Assemblée nationale (notamment avec son ancienne famille des Républicains), ou se résigner à utiliser le 49-3.

Et la réussite, ou non, de ces dossiers peut avoir une grande importance pour la suite du parcours politique de Bruno Le Maire, dont le nom revient avec insistance pour succéder à Emmanuel Macron en 2027.

Gérald Darmanin - Intérieur

Islamisme, incendies, rodéos urbains... Gérald Darmanin a été omniprésent cet été. Et il ne compte pas se reposer en cette rentrée. Parmi les sujets qu'il va porter, le projet de loi d'orientation et de programmation du ministère de l'Intérieur (Lopmi), qui doit apporter 15 milliards d'euros supplémentaires de budget en cinq ans, sera examiné en octobre au Parlement.

Le très attendu projet de loi sur l'immigration a lui été reporté en décembre. Mais il sera précédé d'un «grand débat» sur ce thème à l'Assemblée nationale et au Sénat. Un débat que le ministre de l'Intérieur devrait incarner avec force. Avec une idée derrière la tête ?

On prête en effet à Gérald Darmanin des ambitions pour 2027. Dans le JDD, le ministre a estimé que, pour être candidat à la présidentielle, «il faut un brin de folie, des compétences physiques et intellectuelles hors normes». Un portrait qu'il estime ne pas être le sien.

Olivier Dussopt - Travail

S'il est au gouvernement depuis 2017 (d'abord en tant que secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics, puis comme ministre délégué en charge des Comptes publics), Olivier Dussopt n'est pas le ministre e plus connu du grand public. Mais son statut pourrait vite changer maintenant qu'il détient le portefeuille du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion.

En effet, le ministre va être sur le devant de la scène avec deux dossiers particulièrement importants du gouvernement : la réforme des retraites et celle de l'assurance chômage. Dès la fin de cette semaine, Olivier Dussopt «va consulter les partenaires sociaux sur la question de l'assurance-chômage», a fait savoir le porte-parole du gouvernement Olivier Véran. Des consultations qui devraient être suivies très rapidement par d'autres, sur les retraites.

Et ces discussions s'annoncent déjà complexes pour le ministre, qui va devoir trouver les bons arguments pour convaincre les syndicats. Avant même d'en savoir plus, la CGT et Solidaires ont d'ores et déjà annoncé une grève interprofessionnelle le 29 septembre.

Agnès Pannier-Runacher

Comme l'a fait savoir l’entourage d'Emmanuel Macron à l’AFP, le mot d’ordre de la rentrée sera la «sobriété énergétique». Pour lui donner corps, il compte notamment sur Agnès Pannier-Runacher.

La ministre de la Transition énergétique planche sur une stratégie globale permettant d'affronter la crise énergétique actuelle, provoquée par la guerre en Ukraine, et d'éviter un blackout tant redouté cet hiver. Avant cela, elle a déjà annoncé qu'un texte arriverait d'ici à «la fin de l'été» afin d'unifier les règles d'interdiction des publicités lumineuses entre 1h et 6h du matin, et d'interdire au niveau national les portes ouvertes des commerces chauffés ou climatisés.

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