La troisième semaine du procès de l’attentat de Nice s’ouvre ce mardi. Les parties civiles sont appelées à témoigner.
La parole est aux victimes. Ce mardi 20 septembre, les parties civiles du procès de l’attentat de Nice sont attendues à la barre pour l’ouverture de la troisième semaine de procès. Quelque 300 victimes ou proches de victimes vont se succéder pour raconter leur soirée du 14 juillet 2016, lors de laquelle Mohamed Lahouaiej-Bouhlel a foncé avec son camion sur les passants de la promenade des Anglais, venus admirer le feu d’artifice de la fête nationale.
Avant leurs témoignages, les secours qui ont opéré ce soir-là, comme des pompiers, ambulanciers ou médecins, vont prendre la parole pour éclairer la cour sur les faits. Ces prises de paroles seront donc suivies par les auditions des parties civiles, qui doivent durer jusqu’au 21 octobre prochain, soit cinq semaines de témoignages.
Elles interviennent après une lourde semaine de procès pour les victimes, pendant laquelle les images de vidéosurveillance de l’attentat ont été diffusées dans la salle d’audience de la Cour d’assises spéciale de Paris, dans la même que celle utilisée pour le procès des attentats du 13 novembre 2015. De nombreux avocats de parties civiles avaient demandé que ces images soient diffusées, pour qu’elles puissent mieux comprendre le déroulement des faits. Après la diffusion, les images ont été replacées sous scellés.
Le procès de l’attentat de Nice est prévu pour durer jusqu’au 16 décembre prochain. Tué par les policiers le soir de l’attaque revendiquée par Daesh, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, est le grand absent du procès. Parmi les sept accusés présents, aucun d’un poursuivi pour complicité d’assassinat.