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Affaire Quatennens : le député «dément catégoriquement» les accusations de son épouse

Le député de la France insoumise est convoqué le 13 décembre prochain devant le tribunal judiciaire de Lille pour comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. [JULIEN DE ROSA / AFP]

Par le biais d’un communiqué de son avocate, le député Adrien Quatennens a contesté «catégoriquement» les déclarations de son épouse à l’AFP, plus tôt dans la journée, assurant qu’elle était «victime de violences physiques et morales depuis plusieurs années».

Il n’est pas d’accord. Le député du Nord, Adrien Quatennens, a réagi ce mercredi 23 novembre après-midi par le biais de son avocate Me Jade Dousselin, aux déclarations de son épouse à l’AFP, plus tôt dans la journée, qui a assuré être victime de «violences physiques et morales» subies depuis «plusieurs années».

«Mon client conteste les déclarations de Céline Quatennens», peut-on lire dans le communiqué. «Ces déclarations interviennent dans le cadre des négociations tendues à l’occasion de son divorce et de désaccords sur les modalités financières et la garde de leur enfant», ajoute-on.

Céline Quatennens avait rédigé un communiqué où elle dénonçait «plusieurs années (à subir) ses colères, ses crises, des violences physiques et morales».

«Au cours de ces dernières années, j'ai voulu le divorce à trois reprises, à chaque fois sous la pression je suis revenue en arrière», avait-elle affirmé. «Face aux déclarations de Monsieur Quatennens arguant médiatiquement "d'une seule gifle dans un contexte d'extrême tension et d'agressivité mutuelle", je ne peux rester dans le silence face à des propos que j'estime mensongers», avait-elle ajouté. «Il m'est désagréable que mon mari minimise les faits publiquement en jetant le discrédit sur ma personne».

Une réaction alors qu’Adrien Quatennens, qui a par ailleurs été convoqué par la justice le 13 décembre pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, s’était justifié mi-septembre en évoquant «des disputes» au sein du couple. Il avait admis avoir «donné une gifle» à sa femme lors de l’une d’elles, survenue il y a «un an», et avait aussi évoqué lui avoir «saisi le poignet» durant une autre. Comme l’a décrit Céline dans son communiqué, il avait aussi avancé «un contexte d’extrême tension et d’agressivité mutuelle».

La mise au point de Céline Quatennens est intervenue alors que le parti LFI réfléchissait à la façon de réintégrer son mari, ou non. Il s’était en effet mis en retrait de son poste de coordinateur politique du mouvement, mais avait indiqué mi-novembre avoir l’intention de retrouver sa place au sein du groupe parlementaire, à l’Assemblée nationale.

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