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Radars de covoiturage : à quoi vont-ils servir ?

Introduits progressivement sur les grands axes routiers de France, les radars de covoiturage sanctionnent les automobilistes ne respectant pas la voie consacrée à cet usage. [PASCAL PAVANI / AFP]

Introduits progressivement sur les grands axes routiers des métropoles de France, les radars de covoiturage ont pour but de réduire la pollution en sanctionnant les automobilistes ne respectant pas la voie dédiée à cet usage.

Un nouveau type de radar est en train d'émerger sur les routes hexagonales. Introduits progressivement jusqu’en 2025 sur les grands axes routiers des métropoles de France, les radars de covoiturage ont pour but de réduire la pollution en sanctionnant les automobilistes ne respectant pas la voie consacrée à cet usage.

Pour indiquer aux usagers de la route que la voie est réservée à la mobilité verte, un losange blanc est indiqué par un panneau allumé situé sur la voie la plus à gauche des grands axes routiers français depuis deux ans. 

Du dimanche soir au vendredi soir, il indique aux automobilistes seuls que le couloir est réservé aux covoitureurs, ainsi qu’aux transports en commun et aux véhicules Crit’Air zéro. 

Dans le cas contraire, le panneau avec le losange blanc est éteint. En cas de non-respect de cette consigne, un radar spécifique peut flasher l’automobiliste en tort, avec une amende de 135 euros à la clé.

un dispositif très sophistiqué

Grâce à deux caméras situées à hauteur de la vitre du conducteur, le radar est capable d’identifier les températures corporelles dans un véhicule et donc de détecter le nombre de passagers qui le compose.

La première caméra sert à relever la plaque d’immatriculation et la seconde à prendre des photos, automatiquement floutées. Le radar en question est également capable de différencier un véhicule traditionnel d’un taxi ou d’un véhicule Crit’Air zéro.

Encore en phase de développement, ces radars informent actuellement l’automobiliste coupable de son infraction mais très peu de PV sont dressés. L’unique moyen d’en recevoir est d’être contrôlé par les forces de l’ordre, ce qui est encore largement marginal avec ce dispositif.

Pourtant, le gouvernement ambitionne d’accélérer le déploiement de ces radars l’an prochain, avec une généralisation des sanctions à l’image de celles en place pour les excès de vitesse.

A ce jour, cinq de ces radars sont installés. Le premier se trouve sur l'A48 à Grenoble, le deuxième sur la M7 au sud de Lyon et le troisième sur la M6 au nord de Lyon. Les deux derniers sont sur la D3508 au nord d'Annecy

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