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Grippe aviaire : l'Etat demande à réduire le nombre de volailles d'élevage dans l'ouest du pays

grippe aviaire Depuis le début de l'été, l'épizootie a conduit à l'abattage d'1,3 million de volailles. [Jeff Dean / AFP]

Alors que l’épizootie de grippe aviaire s’accélère sur l’ensemble du territoire, le ministère de l’Agriculture a annoncé, ce vendredi 2 décembre, procéder à des abattages de masse dans de nombreux élevages de l’ouest de la France.

Une solution drastique. Des élevages de volailles de l’ouest de la France, dans une zone à cheval entre la Vendée et les Deux-Sèvres, vont devoir être vidés de leurs animaux pour éviter de nouvelles contaminations à la grippe aviaire.

A quelques semaines des fêtes de fin d’année, la mesure vise à lutter contre la saturation des capacités d’abattage sanitaire, selon le ministère de l’Agriculture. En 2021-2022, la crise avait en effet nécessité l’abattage de plus de 20 millions de volailles.

A compter de ce lundi 5 décembre, les dindes et les canards, «les espèces les plus sensibles au virus actuellement», seront ainsi envoyés de manière anticipée à l’abattoir pour être consommés, sans être remplacés dans les exploitations.

91 élevages contaminés depuis l’été

Quant aux éleveurs de poulets et poules pondeuses, ils pourront aller au bout de leur cycle de production, mais devront patienter trois semaines avant de réintroduire des animaux dans leurs bâtiments.

Le ministère, qui évoque des mesures de «dédensification», n’était pas en mesure, ce vendredi 2 décembre, de chiffrer le nombre d’exploitations et d’animaux concernés. «S’il y a moins d’animaux dans une zone donnée, il y a moins de risques de flambée, et ce sont autant d’animaux qui ne seront pas euthanasiés», a-t-il résumé.

Selon un dernier bilan, 91 élevages, dont 37 en Vendée et dans les Deux-Sèvres, ont été contaminés depuis le début de la résurgence précoce de l’épizootie cet été, nécessitant l’abattage d’1,3 million de volailles.

«L’Etat sera au rendez-vous» pour indemniser les éleveurs, a toutefois assuré le ministère. La France devrait déjà débourser plus d’un milliard d’euros pour indemniser les pertes des professionnels liées à la dernière crise.

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