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Adrien Quatennens : condamné pour violences conjugales, le député LFI a fait son retour à l'Assemblée

Ce mercredi 11 janvier, le député LFI Adrien Quatennens, suspendu de son groupe parlementaire après sa condamnation à quatre mois de prison avec sursis pour des «violences» sur son épouse, a fait son retour à l'Assemblée.

Un retour qui fait déjà jaser. Le député Adrien Quatennens, condamné pour violences conjugales et suspendu par son groupe de La France insoumise, a réintégré l'Assemblée nationale ce mercredi.

Le député du Nord, absent depuis le mois de septembre, est arrivé «autour de 11h» à la commission des Affaires étrangères, pour participer à des travaux d'examen d'un rapport d'information sur la réforme du corps diplomatique, comme on peut l'apercevoir dans cette vidéo postée sur le compte Twitter de la Chaîne Parlementaire LCP.

Son retour n'est pas du goût de tous ses collègues de l'Assemblée. Aurore Bergé, présidente des députés Renaissance, a estimé qu'il n'avait «rien de normal», annonçant que son groupe souhaitait créer une peine complémentaire d'inéligibilité pour les personnes condamnées pour des faits de violences conjugales.

Suspendu quatre mois du groupe LFI

L'ancien coordinateur de la France insoumise avait exclu de démissionner, dénonçant un «lynchage médiatique», et ce, malgré sa suspension jusqu'au 13 avril de son groupe parlementaire. Il siège aujourd'hui en tant que député non inscrit.

Par ailleurs, son retour dans le groupe Insoumis est également conditionné à un stage de responsabilisation sur les violences faites aux femmes. «Je respecterai la décision collective du groupe», avait-il déclaré, entendant toutefois «honorer» son mandat.

L'affaire avait également divisé les partenaires des Insoumis au sein de l'alliance de gauche Nupes. La cheffe des députés écologistes Cyrielle Châtelain avait ainsi réclamé clairement sa démission. «Pour une sanction de cette nature, nous aurions prononcé l'expulsion», avait même renchéri le premier secrétaire du PS Olivier Faure.

Pour rappel, la décision du groupe parlementaire avait fait débat chez les militants : plus d'un millier de militants Insoumis et de la Nupes avaient signé une tribune dans Le Monde, pour dénoncer la décision du mouvement de ne l'exclure que temporairement.

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