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Disparition de Sihem dans le Gard : ses proches ont manifesté ce mercredi à Nîmes pour réclamer «justice»

La lycéenne de 18 ans avait quitté son domicile vers 23h15 le mercredi 25 janvier sans emporter ses papiers d’identité ni son porte-monnaie, selon son père. [Capture d'écran Gendarmerie du Gard]

La famille et proches de Sihem Belouahmia, toujours portée disparue depuis le 25 janvier dernier, ont manifesté devant le palais de justice de Nîmes (Gard) ce mercredi 1er février pour réclamer «justice».

Des cris de colère et de détresse. La famille et les proches de Sihem Belouahmia, portée disparue depuis presque une semaine, se sont rassemblés en nombre devant le palais de justice de Nîmes (Gard) ce mercredi 1er février, pour crier leur colère et réclamer «justice». 

Ce rassemblement s'est tenu alors que l'un des deux suspects placés en garde à vue dans cette affaire, un homme âgé d'une quarantaine d'années, aurait dû comparaître ce mercredi devant la cour d'assises du Gard pour une affaire de home-jacking datant de 2011 dans laquelle il serait impliqué, selon Midi Libre

Dans ce contexte, la famille et les proches de la disparue ont voulu passer un message en demandant à la justice de se concentrer sur les recherches afin de retrouver Sihem. «Rendez-nous Sihem», «Et si c'était votre fille ?», pouvait-on notamment lire sur plusieurs pancartes brandies par les manifestants.

Par voie de communiqué, Cécile Gensac, la procureure de la République de Nîmes, a dans la foulée assuré que «la priorité reste à ce jour la recherche de la personne disparue. D’importants moyens ont été engagés par la gendarmerie, laquelle a procédé à des survols en hélicoptères et a recouru à l’assistance de chiens pisteurs, outre diverses perquisitions». Ce faisant, a-t-elle précisé, «l’affaire (de braquage) a fait ce jour l’objet d’un renvoi à une audience ultérieure compte tenu du placement en garde à vue» du suspect.

la garde à vue des Deux suspects prolongée

Pour rappel, les deux individus interrogés par les enquêteurs sont donc cet homme âgé d'une quarantaine d'années et son ex-épouse. Dans son communiqué, la procureure de Nîmes indique que leurs gardes à vue «s’achèveront jeudi 2 février 2023 au terme des quarante-huit heures légales ». Une information judiciaire pourrait être ouverte d’ici à ce jeudi midi.

Alors qu'une une procédure pour «enlèvement et séquestration» a été ouverte dimanche, Cécile Gensac précise également «qu’une libération (de Sihem, NDLR) avant ce mercredi, minuit, soit avant le septième jour accompli, serait susceptible de disqualifier les faits criminels de séquestration en faits de nature délictuelle moins sévèrement punis». La procureure évoque par ailleurs des éléments pouvant «laisser penser à une disparition en lien avec des faits visant à obtenir des fonds».

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