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Réforme des retraites : «La France insoumise joue un sale jeu», dénonce Xavier Bertrand

Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a estimé ce mardi matin sur CNEWS que «La France insoumise joue un sale jeu» à l’Assemblée nationale et dans sa façon d’attaquer des membres du gouvernement.

Multipliant les polémiques à l’Assemblée nationale où par une communication violente sur les réseaux sociaux, les élus de La France insoumise «jouent un sale jeu», selon Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France et du mouvement Nous France.

«Je ne suis pas d’accord avec les termes de cette réforme (des retraites, ndlr), mais je trouve inacceptable la façon dont Olivier Dussopt a été mis en cause, la semaine dernière par un député de La France insoumise et hier encore» a-t-il déclaré ce mardi 14 février sur le plateau de CNEWS. Il faisait allusion à la photo postée par Thomas Portes, le pied posé sur un ballon où était collée une photo de la tête du ministre du Travail, puis aux paroles d’un autre député LFI, Aurélien Saintoul, qui l’a qualifié d’«assassin» lors d’une intervention à l’Assemblée nationale.

 «Ces discours de haine sont inacceptables»

Les excuses prononcées par ce dernier «ne suffisent pas», a estimé Xavier Bertrand. «On est dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, on est dans un débat public, censé être démocratique. La France insoumise joue un sale jeu. Cette tension permanente, ces discours de haine sont inacceptables», a-t-il dénoncé.

Il a aussi exhorté les élus Nupes ne faisant pas partie de LFI à se désolidariser. «Les socialistes qui partagent encore cet idéal républicain, qu’est-ce qu’ils font encore aux côtés de députés qui passent leur temps dans une violence verbale, une haine qu’ils ont au fond d’eux ?», s’est-il questionné. «Cela profite au Rassemblement national», a-t-il averti.

Xavier Bertrand en a profité pour dénoncer «les extrêmes» : «heureusement qu’ils ne sont pas au pouvoir. Avec leurs propositions qui ne tiennent pas la route, les retraités toucheraient moins et les jeunes d’aujourd’hui ne connaîtraient pas la moindre retraite».

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