Dans la nuit du 7 au 8 mars, la permanence du député de La France insoumise Loïc Prud’homme, située à Villenave-d’Ornon (Gironde), a été vandalisée par des tags identitaires signés par le groupuscule d’extrême droite «Action Directe Identitaire».
Le député LFI de Gironde Loïc Prud’homme a dénoncé un acte de vandalisme survenu dans la nuit du 7 au 8 mars. La permanence de l’élu, située dans la commune de Villenave-d’Ornon, a été couverte de tags. Une action signée du groupe d’ultradroite bordelais «Action Directe Identitaire».
«Ma permanence a été dégradée par un groupuscule néo-fasciste xénophobe, comme avant d’autres tags haineux visaient les locaux du planning familial 33. Cela ne me dissuadera jamais de défendre l’universalisme de notre République», a écrit Loïc Prud’homme sur son compte Twitter. Ce dernier a annoncé qu'il comptait porter plainte.
Ma permanence a été dégradée par un groupuscule néo-fasciste xénophobe, comme avant d'autres tags haineux visaient les locaux du planning familial 33. Cela ne me dissuadera jamais de défendre l'universalisme de notre République. Ce groupuscule doit être identifié et dissous. pic.twitter.com/DAP320eMV4
— Loïc Prud'homme (@PrudhommeLoic) March 8, 2023
Un groupe de plus en plus visible
Le groupe «Action Directe Identitaire» a multiplié les actions de vandalisme ces derniers temps. Dans cette même nuit de mars, des tags, eux aussi attribués au groupuscule, ont été apposés sur la mosquée de Talence (Gironde), a regretté le maire de la ville. Le centre des demandeurs d’asile (Cada), en banlieue bordelaise, a lui aussi été pris pour cible.
Cette nuit, un groupuscule d’extrême droite a vandalisé les locaux de la mosquée de #Talence, la permanence de @PrudhommeLoic et le CADA de #Begles. Au nom de la ville de Talence, j’apporte tout mon soutien à celles et ceux qui ont été touchés par ces actes inadmissibles. pic.twitter.com/T8ZrUEcpnH
— Emmanuel Sallaberry (@EmSallaberry) March 8, 2023
Le 28 février dernier, CNEWS apprenait également que la mosquée Al-Houda de Bordeaux avait été recouverte de tags.
Sur la façade du lieu du culte, il était possible de lire les initiales «AD», soit «Action directe identitaire». Les inscriptions ont depuis été recouvertes.