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Réforme des retraites : «LFI n'aime pas la police», estime Gérald Darmanin

«LFI n'aime pas la police», a déclaré le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin vendredi 24 mars, dans La Matinale de CNEWS, à l'issue des manifestations contre la réforme des retraites survenues la veille.

Invité dans La Matinale de CNEWS vendredi 24 mars, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'est exprimé sur la 9e journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites organisée la veille, et plus précisément sur les violences qui ont émaillé les manifestations.

Plusieurs débordements ont en effet éclaté dans le pays ce jeudi, causant 457 interpellations et 441 policiers et gendarmes blessés, selon les chiffres annoncés par le ministre. Gérald Darmanin a fustigé des mouvements d'extrême-gauche comme les black-blocks, qu'il a qualifiés de «black-bourges»

Le locataire de Beauvau a également évoqué La France insoumise, avançant qu'elle cultive une véritable haine des forces de l'ordre : «La France insoumise n'aime pas la police. Chacun le sait. Jean-Luc Mélenchon l'a dit, et l'a redit», a-t-il soutenu face à Laurence Ferrari.

La France insoumise «professionnels du désordre»

Gérald Darmanin a par ailleurs réaffirmé son soutien à la Brav-M, brigade de policiers qui se déplacent à moto pour assurer le maintien de l'ordre ainsi qu'à «ceux qui sont en voiture, ceux qui sont sur des vélos, ou ceux qui sont à pied» : «Je veux dire à chacun de ces policiers que je les soutiens, et que je ne laisserai pas quelques femmes et hommes politiques démagos toucher leur honneur», a assuré le ministre. 

Gérald Darmanin a également mis en garde La France insoumise, affirmant que le parti d'extrême-gauche joue «à un jeu extrêmement dangereux contre les forces de l'ordre». Il a ainsi sommé ses responsables et élus de clarifier leurs positions vis-à-vis de la police : «Nous avons désormais besoin qu'ils nous disent s'ils sont du côté de la loi - puisqu'après tout, ils sont parlementaires - ou du désordre», a-t-il lancé.

«J'ai plutôt l'impression qu'ils sont du côté des "professionnels du désordre", comme disait le Charles De Gaulle», a-t-il estimé, reprenant un élément de langage déjà utilisé en 2018 par son prédécesseur Christophe Castaner, dans le cadre de la mobilisation des «gilets jaunes», ou encore par Emmanuel Macron la même année à propos des mouvements de protestation dans les universités.

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