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Jean-Philippe Tanguy : Elisabeth Borne est «un zombie à la tête d’un gouvernement zombie»

Elisabeth Borne n'a «plus d’autorité politique, elle n’a plus de marge de manœuvre, elle continue à avancer presque sans conscience, comme un zombie», a déclaré Jean-Philippe Tanguy [Ludovic MARIN / AFP]

Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme et Conseiller régional des Hauts-de-France, a qualifié Elisabeth Borne de «zombie à la tête d’un gouvernement zombie» ce lundi sur Europe 1. Une attaque ad personam en référence aux consultations menées par la Première ministre sur la réforme des retraites.

Elle serait «carbonisée». C’est ce qu’a affirmé Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme et Conseiller régional des Hauts-de-France au micro d'Europe 1 ce lundi, en désignant la Première ministre.

Il a ensuite ajouté qu’Elisabeth Borne était un «zombie à la tête d’un gouvernement zombie», dans un contexte de consultations que la chef du gouvernement mène avec les syndicats et les forces politiques sur la réforme des retraites cette semaine.

Interrogé sur ce que pourraient se dire le Rassemblement National et la Première ministre lors de ces discussions, Jean-Philippe Tanguy a rétorqué qu’«hier (dimanche) Marine Le Pen a constaté, et elle a parfaitement raison, que Madame Borne était carbonisée, (…) c’est un zombie à la tête d’un gouvernement zombie», avant d’ajouter qu’elle n’avait «plus d’autorité politique, elle n’a plus de marge de manœuvre, elle continue à avancer presque sans conscience, comme un zombie», donc comme un mort-vivant.

Un «bras d’honneur aux Français»

Sur l'épineux dossier de la réforme des retraites, alors que le président de la République Emmanuel Macron souhaite «avancer» et ainsi mis de côté l’idée d’une dissolution de son gouvernement, il reste désormais le verdict du Conseil constitutionnel, qui sera rendu le 14 avril prochain, sur la recevabilité de la demande de référendum d’initiative partagée (RIP) lancée par la gauche.

Néanmoins, pour Jean-Philippe Tanguy, «s’il refuse l’une de ces solutions il ne restera pas de sortie de crise, c’est-à-dire que la société française sera durement fracturée par cette insulte, par ce bras d'honneur aux Français. Le fait de ne pas tenir compte des 90% de personnes actives contre cette réforme est évidemment un bras d'honneur fait aux Français qui fracturera le pays», a-t-il martelé.

A noter que le RN sera bien présent lors de ces discussions, reçu au même titre que les organisations patronales et syndicales mercredi, veille d'une nouvelle journée de mobilisation. Cette rencontre, la première depuis la présentation de la réforme des retraites le 10 janvier, pourrait être de courte durée tant les divergences sont fortes.

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