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Qualité de l'air dans le métro : la RATP visée par une enquête du parquet de Paris

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire en février dernier visant la RATP, à la suite d'une plainte de l'association Respire en mars 2021 pour «tromperie et blessures involontaires», en raison de la qualité de l'air au sein du métro, a annoncé l'association ce mercredi 5 avril.

La RATP pointée du doigt pour sa non-transparence supposée. Le parquet de Paris a confirmé à nos confrères de l'AFP ce mercredi avoir ouvert une enquête pour «mise en danger d’autrui et tromperie sur une prestation de service entraînant un danger pour la santé de l’homme», en février dernier. 

Cette procédure, confiée à l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP), suite à une plainte déposée par l'association Respire en mars 2021, concerne la qualité de l'air dans l'enceinte du métro parisien, que la Régie tenterait de dissimuler. 

«Il est temps de lever la loi du silence et que la RATP dise la vérité aux usagers», a déclaré Tony Renucci, le directeur général de Respire, ce mercredi 5 avril dans un communiqué

«Nous nous réjouissons de l’ouverture de cette enquête, qui confirme le sérieux de la plainte déposée et la gravité des faits qu’elle dénonce», a de son côté indiqué l’avocate de l’association Maître Julia Cancelier.

La RATP se défend 

La Régie autonome des transports parisiens (RATP) a tenu à rappeler son engagement dans la lutte contre la pollution de l'air au sein de ses infrastructures, dans une déclaration mise en ligne cet après-midi

«La RATP réduit autant que possible les émissions de particules à la source avec le déploiement du freinage électrique sur tous les nouveaux matériels», a précisé l'entreprise, concédant néanmoins des «niveaux élevés de particules métalliques» directement liés au freinage des trains, dans un environnement «souterrain chaud et sec». 

En juin dernier, L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) avait observé que l'air était en moyennes trois fois plus chargé en particules fines dans les stations qu'en surface, bien au-delà des seuils fixés par l'OMS.

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