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Immeuble effondré à Marseille : qui sont les habitants retrouvés et ceux toujours portés disparus ?

Le travail des marins-pompiers, à l'oeuvre 24 heures sur 24, s'annonce compliqué. [NICOLAS TUCAT / AFP]

Après l'effondrement de l'immeuble rue de Tivoli à Marseille (5e), quatre personnes sur les six extraites jusqu'à présent des décombres ont été identifiées à la mi-journée de ce mardi. Deux autres encore sont toujours introuvables.

Les recherches continuent. La procureur de la République de Marseille a annoncé ce mardi 11 avril que les quatre premiers corps des six extraits de l'immeuble effondré rue de Tivoli (5e) avaient été identifiés. Pour rappel, lors de sa première prise de parole dimanche, elle avait évoqué au total huit personnes présumées disparues. Deux dernières personnes sont donc toujours introuvables.

quatre habitants identifiés ce mardi

Parmi les quatre personnes identifiées ce mardi, figurent Jacques et Anne-Marie, un couple de retraités âgés chacun de 74 ans. Les corps de Nicole et Antionietta, 65 et 88 ans, ont également pu être retrouvés. La première vivait au rez-de-jardin, entre le numéro 15 et le numéro 17, la seconde au premier.

Deux personnes à identifier, deux autres introuvables

Plus de quarante-huit heures après le drame, deux autres corps également découverts dans les décombres n’ont pas encore été identifiés.

Suivant les informations du quotidien La Provence, il pourrait s'agir de Marion, une salariée de la compagnie maritime CMA-CGM et de son compagnon Michael, un web designer. Ils vivaient dans un appartement de l'immeuble effondré, qu'ils avaient acheté et rénové, il y a un peu plus d'un an. 

Deux autres personnes demeurent introuvables. Ce pourrait être Anna, 86 ans, ancienne clerc de notaire et son compagnon Jacky, 82 ans, un ancien boucher très connu dans le quartier.

des recherches difficiles 

En attendant l'identification des deux corps encore anonymes et de savoir ce qu'il en est des deux autres personnes toujours portées disparues, le travail des marins-pompiers, à l'oeuvre 24 heures sur 24, s'annonce compliqué tant il est «périlleux».

Ces derniers travaillent d'ailleurs désormais uniquement à la main, en raison «d'un danger très important sur la stabilité de l'immeuble du 19», qui menace de s'effondrer, a averti la magistrate.

Concernant l'origine du drame, les enquêteurs se pencheraient toujours sur l'hypothèse d'une explosion au gaz. 

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