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Pas-de-Calais : la pêche aux coquillages provisoirement interdite à cause d’une contamination à la bactérie E. coli

La pêche à pied professionnelle reste possible «à condition que les coquillages subissent, uniquement en France, un traitement assainissant dans un atelier agréé ou un reparcage». [DENIS CHARLET / AFP]

En raison d’une contamination à la bactérie Escherichia coli, la pêche aux coquillages a été provisoirement interdite dans la baie d’Authie, dans Pas-de-Calais, a annoncé ce jeudi 20 avril la préfecture.

La prudence est de mise. La pêche aux coquillages dans la baie d’Authie (Pas-de-Calais) a été provisoirement interdite, a annoncé ce jeudi la préfecture, à cause d’une contamination à la bactérie Escherichia coli. Les lots pêchés depuis le 6 avril ont également fait l’objet d’un rappel.

«Sont provisoirement interdits la pêche à pied professionnelle et de loisir, le ramassage, le transfert, l'expédition, la distribution, et la commercialisation des coquillages fouisseurs du groupe 2» en vue de leur consommation, dont les coques, tellines, lavagnons ou couteaux, a détaillé le préfet du Pas-de-Calais dans un arrêté signé mardi.

La pêche à pied professionnelle reste possible «à condition que les coquillages subissent, uniquement en France, un traitement assainissant dans un atelier agréé ou un reparcage», a précisé le préfet.

Un «risque pour la santé humaine» 

Concernant les lots pêchés dans la zone depuis le 6 avril, ils «sont considérés comme impropres à la consommation humaine», à l'exception des coquillages ayant fait l'objet d'un traitement thermique assainissant ou d'analyses antérieures à la signature de l'arrêté. 

«Tout professionnel qui a, depuis cette date, commercialisé des coquillages doit engager immédiatement sous sa responsabilité leur retrait du marché» et «les produits devront être détruits», toujours selon la même source. 

De plus, l’arrêté évoque également un avis émis mardi par l'Agence régionale de santé (ARS) suite à l'analyse de prélèvements réalisés les 6 et 13 avril et une alerte de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) de Boulogne-sur-Mer. 

Les résultats «montrent une contamination bactérienne dépassant la valeur seuil de 4.600 E. coli dans 100 grammes de chair et de liquide intervalvaire», susceptible «d'entraîner un risque pour la santé humaine».

«L'eau de mer pompée dans la zone de production est considérée comme contaminée depuis le 6 avril 2023. Les prélèvements sont interdits», a précisé la préfecture. A noter que ces restrictions seront levées «lorsque les résultats des analyses microbiologiques indiqueront à nouveau une situation sanitaire conforme à la réglementation». 

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