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Qu'est ce que le synovialosarcome, cette tumeur rare dont souffre Matthieu Lartot

Le journaliste va prochainement subir une amputation de la jambe droite. [©MatthieuLartot/Instagram ]

Le journaliste de sport Matthieu Lartot a récemment annoncé une rechute de son cancer du genou, alors qu'un synovialosarcome, une tumeur cancéreuse maligne, va le contraindre à une amputation de sa jambe.

Une procédure médicale dramatique, mais qui devrait lui permettre de mettre fin à sa maladie. Le journaliste de sport Matthieu Lartot a récemment annoncé sa future amputation de la jambe chez nos confrères de Midi Olympique. Le spécialiste et commentateur de rugby pour France Télévisions souffre d'un synovialosarcome, une tumeur maligne qui s'est attaquée aux tissus mous du genou. 

Une maladie rare 

Dans un post publié il y a près d'une semaine sur Instagram, Matthieu Lartot avait annoncé une rechute de son cancer, alors qu'il avait déjà été frappé par la maladie, il y a 26 ans. «Il y avait 1 à 5% de chance que ça arrive et c’est arrivé», a expliqué le journaliste de 43 ans. 

Le synovialosarcome, qui affecte l'homme de médias, est «une tumeur qui se développe habituellement dans le voisinage de tendons, de bourses ou capsules articulaires, et notamment aux membres inférieurs (généralement localisée dans le genou)», indique l'université de médecine de Tours. 

Orphanet, le site spécialisé dans les maladies rares et orphelines, précise que cette «tumeur rare et agressive des tissus mous représente seulement 7 à 8% des sarcomes malins chez l'homme». «Les membres inférieurs et supérieurs sont les plus atteints, en particulier les régions para-articulaires des grosses articulations», précise Orphanet. 

l'amputation, «Une question de survie»

Chez nos confrères de Midi Olympique, Matthieu Lartot a annoncé lundi 24 mai qu'il allait subir une amputation de sa jambe droite. 

«C'est une question de survie. Certaines cellules que l'on avait irradiées n'ont pas disparu et un sarcome trois fois plus gros que le premier est apparu. Le danger, c'est que ça se dissémine dans d'autres parties du corps», a confié le journaliste. 

Cette intervention chirurgicale, qui doit permettre aux cellules cancéreuses d'arrêter leur progression dans les autres membres du corps, devrait être effectuée dans trois semaines. 

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