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Finale de Coupe de France : tout savoir sur le match entre Nantes et Toulouse

Les supporters nantais (à gauche) et toulousains (à droite) espèrent remporter la Coupe de France ce samedi 29 avril, au Stade de France. [LOIC VENANCE-OLIVIER CHASSIGNOLE/AFP]

Le FC Nantes et le Toulouse Football Club s'affrontent ce samedi 29 avril lors de la finale de la Coupe de France de football, au Stade de France (Saint-Denis).

Le FC Nantes retrouve le Stade de France pour la deuxième année consécutive, Toulouse rêve d'une saison accomplie. Nantes et le TFC seront opposés ce samedi lors de la finale de la Coupe de France de football, à 21h au Stade de France (Saint-Denis). Si les Canaris ont remporté l'édition 2022 face à l'OGC Nice, le TFC a une expérience moindre par rapport à son futur adversaire. 

dynamique des équipes

Ces 90 minutes (ou plus en cas de prolongations et séance de tirs au but) promettent d'être intéressantes au vu de l'importance pour les deux finalistes d'écrire une ligne supplémentaire dans leur palmarès. D'autant plus que si les Toulousains vont vraisemblablement se maintenir en Ligue 1 sans trop de difficultés pour la saison prochaine, avec déjà 41 points (dont 3 le week-end dernier contre Lorient, 1-0) acquis en 32 journées, les Nantais eux traversent une période difficile. Les hommes d'Antoine Kombouaré pointent actuellement à la 16e place du classement (à égalité de points avec le premier relégable) et restent sur une série très mitigée avec deux défaites et trois matchs nuls, sur les cinq derniers matchs de championnat. 

Historique 

Sur les 29 dernières confrontations entre les deux clubs, l'avantage est pour Nantes, avec 11 victoires contre 8 pour Toulouse (et 10 nuls). Une seule rencontre a eu lieu en Coupe de France, c'était en 2019 au stade des huitièmes de finale, et là encore les Canaris étaient ressortis vainqueurs (2-0).

Il faut dire qu'en Coupe de France, le FC Nantes a brillé à de nombreuses reprises en remportant notamment quatre éditions (1979, 1999, 2000 et 2022) et en atteignant la finale en 1966, 1970, 1973, 1983 ainsi qu'en 1993. L'an dernier, les Canaris avaient éliminé l'AS Monaco lors de la demi-finale après la séance de tirs au buts (2-2, 4-2 t.a.b), avant des scènes de liesses des supporters descendus sur la pelouse pour fêter l'accession de leur équipe en finale contre Nice. 

De son côté, le TFC actuel accède pour la première fois de son histoire en finale de la compétition. Pour autant, l'ancien TFC (disparu en 1967 après une fusion avec le Red Star) avait quant à lui déjà remporté la Coupe de France en 1957, il y a 66 ans. 

Ce titre est revendiqué par les dirigeants actuels du club, notamment le président Damien Comolli, qui rappelait ce mardi 25 avril chez nos confrères de l'After foot sur RMC que son club était bel et bien le vainqueur de l'édition de la Coupe de France en 1957. «Pour les 80 ans du club, la Fédération française de football a envoyé une réplique de la Coupe, qui est d'ailleurs sur mon bureau. Si ça n'avait pas été le même club du TFC, cela n'aurait pas été fait. Et si vous regardez les images de l'époque, quand Monsieur René [Pleimelding] (capitaine de l'équipe en 1957) récupère la coupe donnée par le président René Coty, il y a bien marqué TFC sur l'écusson. C'était déjà le même club», a expliqué le président Damien Comolli. 

arbitre

Benoît Millot assurera l'arbitrage ce samedi. Une première pour le quadragénaire en tant qu'arbitre principal pour une finale de Coupe de France, lui qui a officié à 33 reprises dans la compétition. 

Celui qui compte à son actif plus de 406 matchs arbitrés (toutes compétitions confondues), selon Transfermarkt, est considéré comme un arbitre d'expérience. Mais il a déjà été critiqué pour sa prestation par le président du TFC Damien Comolli, lors du match entre son équipe et Reims en janvier dernier. Le président de Toulouse assurant avoir été victime «d'un manque de respect hallucinant» de la part de Benoît Millot, et du corps arbitral, après un but rémois qu'il estimait être entaché d'une faute de l'attaquant Steve Mounier sur un défenseur.  

ambiance

Pour cette finale, le stade pourrait être à nouveau jaune. L'an dernier déjà, la grande majorité des supporters présents dans l'enceinte de Saint-Denis était nantaise, même si seulement 21.000 personnes avaient été comptabilisées comme des supporters ayant effectué le déplacement. 

Plus de 1.000 supporters étaient déjà présents au camp d'entraînement des Jaune et Vert, ce mardi 25 avril, afin d'encourager leurs joueurs. 

Le lendemain, mercredi 26 avril, la Ville de Nantes a annoncé la mise en place de deux écrans géants, où «20.000 personnes sont d'ores et déjà attendues», précise le club tenant du titre

De son côté, le Toulouse Football Club s'attend à ce qu'entre «23.000 et 25.000 supporters» fassent le déplacement au Stade de France, a indiqué le Damien Comolli à l'After foot sur RMC

Sécurité

Mais l'autre événement attendu samedi soir sera l'accueil réservé par les supporters et les spectateurs au président de la République Emmanuel Macron. En effet, son entourage redoute déjà qu'il soit vivement chahuté ce samedi 29 avril, en raison de sa politique menée dans le cadre de la réforme des retraites. Plusieurs syndicats et collectifs ont d'ailleurs appelé les spectateurs du match à brandir un carton rouge à l'encontre du chef de l'Etat, à la 49e minute, en référence à l'article 49.3. 

La rencontre a par ailleurs été classée «à risques», à 4 sur une échelle de 5, ce jeudi 27 avril, après une réunion au sein du ministère de l'Intérieur. Plus de 3.000 policiers devraient être mobilisés aux abords du Stade de France. Des drones seront utilisés, pour surveiller la zone depuis les airs. Dans l'enceinte, 1.500 stadiers seront déployés.

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