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«Impuissance», «grosses ficelles»... Bruno Retailleau tire à boulets rouges sur la «Macronie»

Bruno Retailleau regrette «un tourbillon d'annonces», signe «d'impuissance» de la part d'Emmanuel Macron. [Ludovic MARIN/AFP]

Dans un entretien accordé au Parisien-Aujourd’hui en France, le chef de file des sénateurs de droite, Bruno Retailleau s'en prend frontalement Emmanuel Macron. Selon lui, la «Macronie a un problème avec la vérité».

Immigration, fraude fiscale... Le président des sénateurs LR, Bruno Retailleau a abordé de nombreux thèmes, lors d'un entretien accordé au Parisien-Aujourd'hui en France ce dimanche 14 mai, et Emmanuel Macron est loin d'être épargné.

Bruno Retailleau s'agace de la «surcommunication» du chef de l’Etat, nécessaire, selon ses mots, pour «couvrir le bruit des casseroles». Il regrette «un tourbillon d'annonces» qui symbolise un signe «d'impuissance» de la part d'Emmanuel Macron.

«L'immigration est l'angle mort du macronisme»

Sur les consultations sur l'immigration, l'ancien candidat à la présidence du parti Les Républicains y voit un «enjeu vital» et estime que le gouvernement «se moque du monde».

«Ce texte n'en finit plus d'être programmé, déprogrammé puis reprogrammé !», s'est-il agacé, répétant sa conviction que «l'immigration est l'angle mort du macronisme» car «on ne peut pas vouloir à la fois expulser plus de clandestins et régulariser plus d'illégaux».

Le chef de file des Républicains au Sénat est également revenu sur les annonces de Gabriel Attal, ministre de l'Action et des Comptes publics, sur la fraude fiscale des «ultrariches».

«Le macronisme semble faire mais fait semblant»

«On ne peut pas vouloir une France pro business et jeter la suspicion sur les Français qui entreprennent et réussissent», a affirmé Bruno Retailleau. Et de poursuivre : «Taper sur les riches après une contestation sociale : la ficelle est un peu grosse».

Selon lui, le gouvernement devrait se focaliser sur la principale fraude fiscale qu’est la fraude à la TVA, qui représente 20 à 25 milliards d’euros. «Comme souvent, le macronisme semble faire mais fait semblant», conclut-il.

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