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Affaire des «écoutes» : après sa condamnation, Nicolas Sarkozy estime que «la vérité finira par triompher»

L’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a confirmé son pourvoi en cassation. [BERTRAND GUAY / AFP]

Au lendemain de sa condamnation en appel dans l’affaire des écoutes, l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, est sorti de son silence précisant qu’il «ira jusqu’au bout» et que «la vérité finira par triompher».

Une réaction attendue. Alors qu’il a été condamné, ce mercredi 17 mai, à trois ans de prison, dont un ferme, à exécuter sous bracelet électronique dans l’affaire des écoutes, l’ex-président de la République, Nicolas Sarkozy, s’est défendu, ce jeudi 18 mai, dans un entretien accordé au Figaro.

L’ancien chef de l’État a clamé son innocence indiquant que «la vérité finira par triompher» et estimant que «tout est factuellement faux, juridiquement illégal et moralement insensé».

«J’ai tout de suite su qu’il s’agirait d’un combat de longue haleine pour faire triompher, non pas seulement ma cause, mais les principes essentiels de notre démocratie, qui ont été foulés aux pieds», a-t-il affirmé.

Nicolas Sarkozy a par ailleurs estimé que son jugement dans l’affaire «Bismuth» n’est autre qu’un «combat politique» mené par «certains magistrats». 

«Je ne me laisserai pas condamner»

«Ce n’est pas un fantasme. Comme un journaliste l’a révélé mercredi, la présidente de la chambre qui m’a condamné s’en est prise à moi nominativement en 2009 dans un article du Monde (…) Imaginez qu’il se soit produit l’inverse. Si un juge soutenant mes idées politiques avait été désigné… Quel scandale immense cela aurait provoqué», a-t-il ajouté.

Conscient que son combat sera «long», l’ancien président de la République, qui a confirmé son pourvoi en cassation, a affirmé qu’il ne se laissera «pas condamner alors que je suis parfaitement innocent des balivernes et des montages qui ont été construits contre moi».

«La question posée n’est pas de savoir si on m’aime ou si on ne m’aime pas, mais de savoir si le droit a été respecté, ou si la seule chose qui compte est qu’une institution couvre des comportements inacceptables dans le seul but de ne pas se désavouer?» s'est-il indigné.

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