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Paris : une enquête ouverte après des menaces d’attentat contre le CRIF

Selon le parquet de Paris, les investigations sont toujours en cours. [JACQUES DEMARTHON / AFP]

Le parquet de Paris a confirmé à CNEWS, ce mardi 6 juin, l’ouverture d’une enquête après des menaces d’attentat ayant visé le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). Les investigations sont en cours.

Ce mardi 6 juin, le parquet de Paris a confirmé à CNEWS l’ouverture d’une enquête du chef de «menaces de mort en raison de la race, l’ethnie, la nation ou la religion» après des menaces d’attentat proférées par un anonyme à l’égard du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).

L’enquête a été confiée au commissariat des 5e et 6e arrondissements et à l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication. «Les investigations sont en cours», nous dit le parquet de Paris.

Concernant les faits, les menaces ont été proférées par un utilisateur du site jeuxvideo.com dimanche 4 juin. D’après le Parisien, citant une source policière, il s’agirait d’un homme identifié comme «militant d’extrême droite». L’anonyme a écrit : «Je vais rafaler. Ce sera une boucherie non cacher».

«Ce n’est pas une ou deux patrouilles de flics qui vont m’en empêcher. Je réfléchis depuis maintenant plusieurs mois à mon attaque contre les empoisonneurs de puits. Mon attaque contre les juifs du CRIF ne sera pas équivalente à un pogrom ni une Shoah. (…). Je vise ici les pires juifs, ceux qui complotent jour et nuit, ceux qui sont les plus proches du pouvoir», a-t-il poursuivi.

L’alerte a ensuite été donnée par la Plate-forme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements (Pharos). Cette dernière a en effet été créée en 2009 par le gouvernement afin de restreindre tous «les contenus et comportements en ligne illicites».

Après ce signalement, les policiers ont réussi à identifier l’adresse IP de l’utilisateur anonyme et celle-ci serait liée à un réseau privé virtuel (VPN).

Contacté par CNEWS, le CRIF a indiqué qu’il «se réserve la possibilité de porter plainte». «Les menaces visant le CRIF sont courantes. Là, c’est quelque chose qui a l’air d’être un peu plus prononcée», a fait savoir un porte-parole.

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