Après un pic de chaleur enregistré samedi 17 juin, les températures devraient baisser notamment sur la moitié nord-ouest à compter de ce lundi 19 juin. Du côté sud du pays, le temps estival devrait rester en place encore durant les prochains jours.
La France fait face, depuis le 27 mai dernier, à des températures exceptionnellement élevées par rapport à un mois de juin ordinaire. Dans certaines portions du territoire, le mercure a même dépassé le seuil de forte chaleur établi à 30 °C. Mais après le pic de chaleur enregistré durant la journée du samedi 17 juin, les dégradations orageuses, parfois violentes, ont fait leur grand retour dans différents coins de l'hexagone.
Ces fronts orageux bien organisés traversent le pays du sud-ouest vers le nord-est sur l'axe classique. Ce qui offre une moindre exposition à ce temps agité aux deux extrêmes à savoir : l'exrême nord-ouest et l'extrême sud-est.
Si cette séquence inédite devrait se poursuivre au moins jusqu’au solstice d’été, soit le 21 juin prochain jour officiel de l'été, la moitié nord-ouest devrait profiter d'une baisse des températures, pour la première fois depuis le début du mois de juin, en dessous de la barre des 25 °C à compter de ce lundi 19 juin.
Pour cette journée, on devrait enregistrer 21 °C à Brest, 22 °C à Rennes et Tours, 23 °C à Rouen et 24 °C à Paris. Ailleurs, les maximales devraient rester élevées et comprises entre 25 °C et 31 °C. Néanmoins, à compter du jeudi 22 juin, cette baisse devrait concerner tout l'hexagone marquant, par la même occasion, le retour de la pluie classique (non-orageuse) sur une large majorité du territoire. Ainsi, les maximales devraient être comprises entre 20 °C et 24 °C au nord et entre 20 °C et 29 °C au sud.
À noter également que, d'après les prévisions de Météo-France, quelques exceptions pourraient être enregistrées. C'est notamment le cas de la Corse où les températures pourraient atteindre les 32 °C jeudi.
Vague de chaleur ou semaine estivale ?
Si les températures sont, en ce moment, situées au-dessus des moyennes de saison, la chaleur en cours n’est pourtant pas considérée comme «excessive». De ce fait Météo-France préfère d'ailleurs parler d’une semaine estivale plutôt que d’une vague de chaleur.
Bien que le mercure affiche des valeurs élevées au nord qu’au sud, quelques critères s’imposent en effet pour que l’on puisse réellement parler d’une vague de chaleur. Cette dernière désigne un épisode de températures nettement plus élevées que les normales de saison pendant plusieurs jours consécutifs.
Selon Météo-France, pour répondre aux critères d’une vague de chaleur, il faut que l’indicateur thermique national (soit supérieur ou égal pendant un jour à 25,3 °C et à 23,4 °C pendant au moins trois jours. Mais aussi, cet épisode doit se terminer lorsque l’indicateur thermique national redescend sous 23,4 °C pendant deux jours consécutifs ou lorsqu’il redescend même une journée sous 22,4 °C.
