Une jument a été retrouvée mutilée et morte jeudi 8 juin à Guillon-Terre-Plaine (Yonne). Selon les premiers éléments, la piste sectaire serait envisagée.
Une découverte macabre et inhumaine. Un cheval a été retrouvé mort et gravement mutilé ce jeudi 8 juin, dans un pré situé à Guillon-Terre-Plaine, dans le sud de l'Yonne. D'après le quotidien départemental l'Yonne républicaine, qui a dévoilé l'information, la piste sectaire est envisagée par les enquêteurs.
La propriétaire de l'animal, qui a découvert sa dépouille au matin, a décrit des sévices d'une rare violence. «Une oreille, un œil, l'appareil génital et un bout de queue» de la jument de 28 ans ont été arrachés, a-t-elle confié.
Une enquête ouverte
Le procureur de la République d'Auxerre Hugues de Phily a confirmé qu'une «enquête est en cours», rappelant qu'une mutilation similaire avait été constatée fin 2022, à seulement quelques kilomètres de là. Des analyses techniques sont en cours afin que les enquêteurs, qui penchent vers une piste sectaire, déterminent si le pauvre animal a été sédaté avant d'être martyrisé et mis à mort.
«Ce qui est certain, c'est qu'elle a souffert. Tout le monde (dans le secteur équestre) s’accorde à dire qu’il est compliqué, voire totalement impossible, de coucher un animal sans sédation. Une seule personne n’aurait en tout cas pas pu faire ça sans aide, d’autant plus qu’il s’agit d’un cheval craintif», a déploré la propriétaire de la jument retrouvée morte.
«C’est incompréhensible… Je ne comprends pas, il n’y a pas de traces de liens. On ne sait pas si la jument était encore en vie quand elle a subi ces mutilations. Mais, ce qui est certain, c’est qu’elle a souffert. Elle a retourné la terre autour d’elle quand elle agonisait», a-t-elle poursuivi. Cette affaire intervient trois ans après les premiers cas de chevaux mutilés, retrouvés par les propriétaires au matin, sans avoir d'indices sur l'auteurs ou les auteurs de ces crimes effroyables.