En direct
A suivre

«Deux claques et au lit» : le message du préfet de l'Hérault aux parents des jeunes émeutiers

Certains émeutiers responsables de troubles à l'ordre public sont des mineurs, parfois très jeunes. [REUTERS/Nacho Doce]

Face aux violences qui traversent le pays, le gouvernement appelle à la responsabilité des parents des jeunes émeutiers. Le préfet de l'Hérault, Hugues Moutouh, a livré sa conception de l'autorité sur ces mineurs.

Une solution radicale. Invité de la matinale sur France Bleu, Hugues Moutouh est revenu sur les épisodes de violences qui ont lieu dans tout l'Hexagone. Alors que la question de la coresponsabilité des parents des jeunes émeutiers a été abordée dès vendredi par le gouvernement, le préfet de l'Hérault a donné son avis sur l'autorité parentale. 

«Si effectivement, dans les douze treize premières années, ces enfants sont élevés comme des herbes folles, il ne faut pas s'étonner qu'à 12, 13 ans on les voie caillasser des véhicules de police ou piller. Je sais qu'en 2019, le parlement a interdit. Mais très franchement, de vous à moi. Si demain vous attrapez votre gamin qui descend dans la rue pour brûler des véhicules de police ou caillasser des pompiers ou piller des magasins. La méthode, c'est quoi ? C'est deux claques et au lit. C'est ce que faisaient nos grands-parents», a-t-il dit. 

Des appels à la responsabilité

Dès vendredi, Emmanuel Macron avait appelé à la responsabilité des parents de tenir leurs enfants à leur domicile. Le président de la République avait été rejoint le lendemain par Eric Dupond-Moretti qui demandait aux parents de «tenir leurs gosses», et par Olivier Véran qui s'était indigné de voir autant de jeunes mineurs parmi les émeutiers.

Avant le week-end, où la tension est encore montée d'un cran, le préfet demandait déjà aux parents de ne pas «laisser traîner leurs fils». 

Alors que la situation est encore très tendue dans l'Hexagone, près de 70% des Français, selon un sondage, seraient contre l'excuse de minorité, qui permet encore aux mineurs de ne pas être jugés comme des adultes de 18 ans.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités