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Pour Elisabeth Borne, «La France insoumise ne se situe plus dans le champ républicain»

Elisabeth Borne a critiqué le fait que la France insoumise ne lance pas d'appel au calme. [Charly Triballeau/Pool via REUTERS]

La Première ministre Elisabeth Borne s'est exprimée ce mardi 4 juillet devant les députés de la majorité sur les récents évènements qui ont suivi la mort de Nahel, tué à Nanterre (Hauts-de-Seine) mardi dernier par un tir policier. Elle a notamment épinglé LFI.

Une charge assumée contre La France insoumise. Face aux élus des partis du Modem, d'Horizon et de Renaissance, la cheffe du gouvernement Elisabeth Borne a réagi ce mardi 4 juillet aux violences qui se poursuivent en France une semaine après la mort de Nahel, tué à Nanterre (Hauts-de-Seine) mardi dernier par un tir policier. 

«Avec le retour au calme, les débats vont reprendre, c’est normal, c’est démocratique, c’est très sain. Mais je pense que c’est important que cela ne prenne pas le pas sur l’unité nationale», a-t-elle souhaité, avant de tacler l'attitude de Mathilde Panot et de son parti, concernant la gestion politique des émeutes. 

Elisabeth Borne a déclaré aux députés de la majorité présidentielle avoir été «très choquée par les propos de La France insoumise qui refuse de condamner les violences», tandis qu'elle avait reçu hier les présidents des groupes parlementaires. Ce refus de condamner les violences constitue pour elle «une preuve supplémentaire que LFI ne se positionne pas dans le champ républicain», a poursuivi la Première ministre.

Ces propos font aussi référence au fait que Mathilde Panot a quitté la réunion de ce lundi 3 juillet au bout d'une heure, estimant «insupportable», le fait de ne pas obtenir de «réponses du gouvernement». «Vous avez aujourd’hui un pouvoir qui a peur de la police et qui n’est pas à la hauteur de la situation», a lancé la présidente du groupe LFI à l'Assemblée, en direction d'Elisabeth Borne, à qui elle n'a pas manqué de faire remarquer que ni elle, «ni les autres n'avaient rappelé, lors de cette réunion, qu'un jeune de 17 ans était mort». 

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