Le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, a qualifié ce dimanche 9 juillet CNEWS de média d’«extrême droite», alors qu'il s'exprimait sur la grève menée par les salariés du Journal du Dimanche.
«Ils font du mal à la démocratie, il n’y a aucun doute.» Par ces mots, Pap Ndiaye a pris pour cibles CNEWS et Europe 1. Invité à répondre aux questions de Radio J, il était notamment interrogé sur la grève menée par les journalistes du Journal du Dimanche (JDD).
Violente charge de @PapNdiaye contre Vincent Bolloré « un personnage manifestement très proche de l’extrême droite la plus radicale. Quand vous regardez @CNEWS et @Europe1 , la conclusion s’impose : Ils font du mal à la démocratie. @CNEWS est très clairement d’extrême droite »… pic.twitter.com/C5HEsDCo4X
— Haziza Frédéric (@frhaz) July 9, 2023
«Il faut évidemment soutenir la mobilisation des personnels du JDD et je comprends bien qu’ils ne veulent pas entrer dans la galaxie des publications ou des médias contrôlés par un personnage qui est manifestement très proche de l’extrême droite la plus radicale», a fustigé le ministre de l'Éducation, parlant ici de Vincent Bolloré à la tête du groupe Vivendi.
«Lutter contre l’extrême droite est une priorité»
«Quand vous regardez CNEWS et quand vous regardez ce qu’est devenu Europe 1, quand vous regardez cet ensemble-là, la conclusion s’impose», a ajouté Pap Ndiaye, indiquant que «ce sont des publications, comme CNEWS, c’est très clairement d’extrême droite.»
«Je pense qu’ils font du mal à la démocratie, il n’y a aucun doute. Je considère que lutter contre l’extrême droite est une priorité. Ça peut se faire de toutes les manières possibles», a-t-il conclu.
Laurence Ferrari réagit en direct
Plus tard dans la soirée, la journaliste Laurence Ferrari, dans son émission Punchline, conjointe à la chaîne CNEWS et la station Europe 1, a tenu à répondre en direct aux propos du ministre.
Pap Ndiaye attaque CNEWS et Europe 1 : Laurence Ferrari répond au ministre de l'Éducation nationale #Punchline pic.twitter.com/6gzSZKUKfW
— CNEWS (@CNEWS) July 10, 2023
Elle a souhaité avant tout mettre en avant l'indépendance de ces deux rédactions : «Cet employé de la République dénigre, salit et insulte l'intégralité de ces 280 journalistes dont je salue, une fois de plus, le travail irréprochable, et à qui je redis ma fierté de travailler quotidiennement à leur côté».