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«Les effets des mortiers sont sans doute très supérieurs à ceux des munitions que nous employons», estime le directeur de la gendarmerie nationale

Alors qu'un décret a été publié afin d'interdire en outre la «vente», le «port» et le «transport de mortiers d'artifices» lors des festivités du 14-Juillet, le directeur de la gendarmerie nationale, Christian Rodriguez, a estimé ce jeudi sur CNEWS que «leurs effets étaient sans doute très supérieurs à ceux des munitions que nous employons».

À la veille d’un 14-Juillet sous haute tension, Christian Rodriguez est revenu sur la dangerosité des mortiers d’artifices. Engins pyrotechniques utilisées par les émeutiers contre les forces de l’ordre, «ce sont des armes par destination, et dangereuses» a affirmé le directeur général de la gendarmerie nationale.  

Afin d’empêcher les individus d'utiliser des mortiers d’artifices, policiers et gendarmes en saisissent de plus en plus : «on fait un travail sur les circuits de distribution et notamment les circuits parallèles» a déclaré Christian Rodriguez. 

Pour lui, les dégâts et les blessures provoqués par ces armes par destination sont très importants. «J’ai rencontré hier des gendarmes blessés par des tirs de mortiers. Ils ont des brûlures, et encore, la chance, c’est qu’ils ont été touchés aux membres ou au dos» a-t-il déclaré.  

Par ailleurs, il n’a pas hésité à comparer les effets des mortiers d’artifices à ceux des armes des forces de l’ordre. «Les effets de ces mortiers sont très supérieurs aux effets des munitions que nous employons, de nos grenades», a-t-il ajouté. 

Interrogé sur l’interdiction complète et totale par décret du transport et de l’usage des mortiers d’artifices jusqu'au lendemain des festivités du 14-Juillet, Christian Rodriguez a rappelé que la loi «réprime l’usage d’une arme par destination», et qu’ainsi il n’est pas nécessaire d’interdire tout ce qui pourrait servir d’arme.

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