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Émeutes en France : Gérald Darmanin auditionné par la commission des lois de l'Assemblée nationale ce mercredi

Le bilan officiel des émeutes fait notamment état de 3.486 personnes interpellées et 12.202 véhicules incendiés. [Ludovic MARIN / AFP]

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sera entendu, ce mercredi 19 juillet à 17h, par la commission des Lois de l’Assemblée nationale au sujet des émeutes survenues depuis le 27 juin sur l’ensemble du territoire. Le ministre devra notamment s’expliquer quant à la réponse du gouvernement face aux violences urbaines.

Deux semaines après son audition devant le Sénat, Gérald Darmanin sera reçu, ce mercredi 19 juillet, par la commission des Lois de l’Assemblée nationale, qui devrait l’interroger sur sa gestion des émeutes survenues depuis 27 juin, après la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué par un policier lors d’un contrôle. Quelques heures plus tôt (dès 9h30) la commission questionnera également les chefs de l’IGPN et de l’IGGN. 

Après une semaine d’émeutes et de pillages dont le bilan officiel communiqué par Beauvau fait état de 3.486 personnes ont été interpellées, 12.202 véhicules incendiés, 1.105 bâtiments brûlés ou dégradés et 209 locaux de la police nationale, de la gendarmerie ou des polices municipales attaquées, Gérald Darmanin devra répondre aux questions des députés pour tenter d'expliquer les causes de cet embrasement, ainsi que les réponses apportées par le gouvernement.

10 enquêtes de l'IGPN et de l'IGGN en cours

Devant la commission des lois au Sénat, mercredi 5 juillet, le ministre de l’Intérieur avait défendu l’action des forces de l’ordre, qu’il avait nommées les «urgentistes de la société», tout en reconnaissant que le policier de 38 ans, mis en cause dans la mort de Nahel «n’a manifestement pas respecté la loi».

Le ministre de l’Intérieur a également révélé que l’IGPN, la police des polices, et son pendant pour la gendarmerie, l’IGGN, ont été saisies de 10 enquêtes depuis le début des violences qui ont suivi la mort de Nahel, tué par la police dans un contrôle routier. Il a par ailleurs écarté tout changement de la loi de février 2017 qui assouplit, à certains égards, les conditions légales de l’ouverture du feu par les policiers, notamment dans le cadre des refus d’obtempérer.

Dans le même temps, un projet de loi «d’accélération de la reconstruction» des bâtiments dégradés ou démolis lors des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, a été présenté au Sénat ce mardi 18 juillet, et sera débattu à l’Assemblée nationale ce jeudi.

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