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Emeutes à Marseille : des syndicats de police dénoncent une «décision incompréhensible», après la mise en examen de 4 agents pour violences en réunion sur un jeune

Les faits se seraient déroulés dans la nuit du 1er au 2 juillet dans le centre-ville de Marseille. [Loic Venance/AFP]

Accusés d’avoir roué de coups un jeune de 21 ans dans le centre-ville de Marseille lors des émeutes consécutives à la mort de Nahel, 4 policiers ont été mis en examen et l'un placé en détention provisoire. Les syndicats de police Alliance Police Nationale et UNSA Police jugent cette décision «incompréhensible».

Quatre policiers soupçonnés d'avoir violemment frappé un jeune homme à Marseille, en marge des émeutes de début juillet ont été mis en examen et l'un d'eux placé en détention provisoire, a-t-on appris ce vendredi 21 juillet au matin, auprès du parquet.

Les faits se seraient déroulés dans la nuit du 1er au 2 juillet. La victime est un jeune de 21 ans. Les quatre fonctionnaires avaient été placés en garde à vue mardi dans le cadre d'une information judiciaire ouverte du chef de violences en réunion par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) supérieure à huit jours.

«Les policiers ont droit à la présomption d'innocence»

Suite à cette décision, les deux syndicats de police ont publié, ce vendredi 21 juillet, un communiqué, paru sur Twitter. Ils expliquent «l'incompréhension» de cette décision de sanctionner leurs collègues et d'envoyer, l'un d'entre eux, en détention provisoire : 

«Aujourd'hui, notre collègue se retrouve victime d'une décision judiciare que personne ne peut comprendre dans un Etat de droit ! Les policiers, à l'instar de toute personne, ont non seulement le droit à la présomption d'innocence mais ont aussi le droit au même régime justiciable qu'autrui».

Jusqu'à présent, l'IGPN s'est saisie d'au moins 21 enquêtes «de nature et de gravité très différente» sur les agissements des forces de l'ordre lors des manifestations et violences ayant suivi la mort de Nahel, avait indiqué le 12 juillet devant la commission des lois de l'Assemblée nationale la cheffe de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), Agnès Thibault-Lecuivre.

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