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Aurélien Rousseau : le nouveau ministre de la Santé réfute tout conflit d’intérêt lié au métier de son épouse

Aurélien Rousseau assure qu'il n'y a pas de conflit d'intérêts avec le métier de son épouse. [Bertrand GUAY / AFP]

Aurélien Rousseau, le nouveau ministre de la Santé, a pris la parole lors de son premier déplacement public. Il réfute tout conflit d’intérêt lié aux fonctions de son épouse, Marguerite Cazeneuve, numéro deux de l’Assurance maladie.

Le nouveau ministre de la Santé Aurélien Rousseau a réfuté lundi tout «conflit d'intérêt» lié aux fonctions de son épouse Marguerite Cazeneuve, numéro deux de l'Assurance maladie, soulignant qu'ils poursuivaient tous deux le «même intérêt public». «Il n'y a pas de conflit d'intérêt» qui puisse naître des responsabilités respectives occupées par le couple, «car nous poursuivons (...) le même intérêt public, qui est celui d'assurer l'accès aux soins de nos concitoyens» a déclaré le ministre, en marge de son premier déplacement public dans une maison de santé pluri-professionnelle, à Magny-en-Vexin (Val d'Oise).

Aurélien Rousseau a par ailleurs assuré qu'il se mettrait «en déport» pour toutes les questions impliquant personnellement son épouse, directrice générale déléguée à l'offre de soins de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam). «Il y a peut-être des sujets d'organisation» qui peuvent naître de cette situation, mais «j’ai demandé à la Première ministre (...) un décret de déport sur toutes les situations personnelles de ma femme», a-t-il dit.

Le secrétariat juridique du gouvernement, qui avait été sollicité en amont de sa nomination, a donné un feu vert, moyennant ce «déport» évoqué par le ministre. La Haute autorité pour la transparence de la vie publique qui doit se prononcer sur les mécanismes de celui-ci, examinera le dossier, a par ailleurs indiqué Aurélien Rousseau.

Interrogé sur un risque éventuel de court-circuitage du directeur général de la Cnam, Thomas Fatôme, le ministre a là encore invoqué, avec ce responsable, «un engagement convergent, nettement plus grand que toutes les situations individuelles». «J’ai été sous son autorité lorsqu'il était directeur adjoint de cabinet du Premier ministre et moi directeur général de l'Agence régionale d'Ile-de-France», a rappelé Aurélien Rousseau.

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