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Val-d’Oise : un père de famille avoue avoir mortellement étouffé son bébé, 18 ans après les faits

L'homme a avoué avoir placé un oreiller sur son enfant. [LOIC VENANCE / AFP]

Un homme désormais âgé de 52 ans a récemment avoué le meurtre de son bébé, commis il y a dix-huit ans dans le Val-d'Oise. L'enfant avait été étouffé jusqu'à ce que mort s'en suive.

La vérité et un coupable, presque vingt ans après les faits. Un homme de 52 ans a récemment admis avoir tué son bébé en 2005, dans la commune de Saint-Gratien (Val-d'Oise) a révélé Le Parisien, mardi 8 août. A l'époque, l'homme a étouffé son bébé de 3 mois, ne supportant plus ses cris. 

Cette affaire a refait surface il y a quelques semaines, lorsque les autorités suisses ont transmis une information au parquet de Pontoise.

Alors qu'elles enquêtaient sur la garde des enfants d'une famille française, installée dans le canton du Valais en Suisse, la mère les avait informés que son mari avait tué leur bébé de 3 mois, Gildas, au début des années 2000. 

la mère de famille avait retrouvé son bébé mort

Le 22 mars 2005, elle avait laissé la garde de son fils à son époux. En rentrant, son bébé était sans vie, allongé dans son berceau. Son époux avait tout de suite avoué son terrible geste, qu'il avait justifié en se disant excédé par les cris du nourrisson. Il lui aurait dit avoir accompli le crime en plaçant un oreiller sur la tête de l'enfant. 

Le couple a par la suite pris la décision de partir vivre en Suisse alors que la mort de l'enfant avait été classée comme «naturelle». 

L'enquête menée par les brigades des mineurs de Paris a rapporté des éléments, notamment des enregistrements vocaux ainsi que des documents incriminant déjà le mari. De plus, il aurait avoué à plusieurs proches le meurtre de son fils.

Mais «ce dossier s'est heurté à une difficulté. L’autopsie du corps du bébé n’a pas été pratiquée» a indiqué une source proche du dossier au Parisien. Les enquêteurs ont donc demandé le dossier médical du nourrisson et un expert a confirmé l'hypothèse d'un diagnostic d'asphyxie par suffocation. 

DES aveux le 31 juillet dernier 

Convoqué à Paris et mis en garde à vue, l'homme de 52 ans a dans un premier temps nié les accusations. Puis, il a indiqué avoir couché l'enfant sur le dos entre deux oreillers pour éviter qu’il ne tombe du lit. Il aurait alors quitté la pièce, le temps de prendre une douche. Les pleurs auraient cessé et, à son retour, le bébé semblait dormir et respirer normalement.

Mais, confronté aux différentes preuves accumulées pendant l'enquête, l'homme a fini par avouer avoir placé un oreiller sur la tête de son bébé. Une décision qui a sans doute coûté la vie à son enfant.

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