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Vol d'animaux au zoo de Lille : le principal suspect écope d'un an de prison

Les animaux avaient été immédiatement mis en vente sur les réseaux sociaux à raison de 700 euros pour l'oiseau et 400 euros pour chaque tortue. [Philippe HUGUEN / AFP]

Le principal suspect du vol d’animaux dans un zoo de Lille en juin dernier a été condamné à un an de prison, ce jeudi 17 août.

Tel est pris qui croyait prendre. Un jeune homme a été condamné à un an de prison et son cousin à six mois avec sursis ce 17 août, pour avoir volé quatre tortues grecques et un oiseau australien au zoo de Lille en juin dernier.

C’est le mardi 27 juin 2023 que les deux prévenus ont été interpellés par la police et placés en garde à vue. Les animaux avaient été immédiatement mis en vente sur les réseaux sociaux à raison de 700 euros pour l'oiseau et 400 euros pour chaque tortue.

Une amende de 1.000 euros et le versement de 1.800 euros

Le réquisitoire du parquet a été suivi par le tribunal, ont indiqué Me Laure Vayssade, conseil de l'association Stéphane LAMART «Pour la défense des droits des animaux», et Me Dylan Slim-Rey, qui a défendu le cousin à l’AFP. Cependant, Me Slim-Rey, qui a plaidé la relaxe, s’est plaint que le tribunal n'ait pas accepté un complément d'informations pour vérifier l'alibi présenté par son client. En effet, il a pointé un «dossier construit sur une culpabilité présumée» auprès de l'AFP.

Le tribunal a également infligé à chacun des accusés une amende de 1.000 euros et le versement de 1.800 euros à l'association, à l'origine de l'action civile. Une décision saluée par le président de l'association, Stéphane Lamart, qui a parlé d’une «justice correctement rendue». «Il faut que la justice arrête de mettre de la prison avec sursis et passe à la vitesse supérieure avec de la prison ferme», a-t-il souligné.

Le kookaburra est un oiseau sacré dans la culture aborigène, également connu sous le nom d'oiseau qui rit en raison de son cri. La tortue grecque, espèce terrestre en Méditerranée, est protégée. Ainsi, seuls les spécimens nés et élevés en captivité peuvent être vendus et possédés.

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