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Tags antisémites à Levallois : «être interpellé pour sa religion, ça crée forcément un sentiment de peur», déplore la vice-présidente de l’UEJF

Dans la Matinale de CNEWS, la vice-présidente de l’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF), Sarah Ouaklil, est revenue sur les tags antisémites sur la devanture d’un magasin cacher à Levallois-Perret. Elle estime qu’«être interpellé pour sa religion, ça crée forcément un sentiment de peur».

Ce lundi 21 août, Sarah Ouaklil était l’invitée de la Matinale de CNEWS. Deux jours après la découverte, samedi dernier, des inscriptions à caractère antisémite sur la devanture d’un commerce casher à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), la vice-présidente de l’Union des Étudiants Juifs de France (UEJF) a décrit son effroi, sa stupeur et son énervement quant aux tags.

«Cela renvoie à des choses très dures. D’abord, un commerce juif de Levallois qui est tagué de «voleur». Être interpellé pour sa religion, cela crée forcément un sentiment presque de peur», a-t-elle dit.

«Personnellement, quand j’ai vu ces tags, la première chose à laquelle j’ai pensé c’est l’histoire des années 1930 : la nuit de Cristal et les commerces tagués où le mot «juif» est inscrit en grand au feutre noir. S’ajoute à cela le préjugé du juif voleur parce qu’il est dans le commerce», a-t-elle ajouté.

Un «acte inqualifiable qui n’a sa place, ni à Levallois, ni en France, ni ailleurs»

La maire de Levallois avait, quant à elle, réagi samedi 19 août sur le réseau social X (anciennement Twitter) après la découverte des tags.

«Colère et dégoût ce matin à Levallois face à cette devanture vandalisée par des inscriptions antisémites. Les polices nationales et municipales ont pu effectuer les premiers relevés et constations nécessaires à l’ouverture d’une enquête. Les caméras de vidéosurveillance ont permis d’obtenir des premières informations qui, je l’espère, se révéleront décisives dans cette enquête désormais entre les mains de la Police national», avait déclaré Agnès Pottier-Dumas.

«Je condamne avec la plus grande fermeté cet acte inqualifiable qui n’a sa place, ni à Levallois, ni en France, ni ailleurs et qui réouvre des blessures qui ne pourront, sans doute, jamais cicatriser. Que justice soit faite», avait souligné l’édile de la commune des Hauts-de-Seine. 

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