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Affaire Hedi : le policier accusé d'avoir tiré sur le jeune homme remis en liberté

[JACQUES DEMARTHON / AFP]

Le policier soupçonné d'avoir tiré au LBD sur Hedi, un jeune de 22 ans dont le crâne a été partiellement amputé, à Marseille (Bouches-du-Rhône), a été remis en liberté après quarante jours de détention provisoire.

Plus d'un mois après son incarcération, le policier suspecté d'être à l'origine du tir de LBD qui aurait grièvement blessé Hedi, 22 ans, en marge des émeutes à Marseille début juillet, a été remis en liberté ce vendredi.

Il est désormais «placé sous contrôle judiciaire», avec interdiction d'exercer, selon son avocat Me Pierre Gassend.

Dans le cadre de ce contrôle judiciaire, il a interdiction d'exercer «la profession de fonctionnaire de police», a de son côté insisté dans un communiqué la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens.

«Hedi est effondré»

«Compte tenu de la pression extrême dans ce dossier, cette remise en liberté ne m'étonne pas», a réagi Jacques-Antoine Preziosi, l'avocat du jeune Hedi. «Il est effondré, et en plus, il est à l'hôpital pour y subir des examens car son état de santé se dégrade», a-t-il ajouté.

Au total, quatre affaires de violences policières présumées ont donné lieu à l'ouverture d'enquêtes à Marseille, dont une a conduit à la mise en examen de trois policiers du Raid suite au décès de Mohamed Bendriss, 27 ans, très vraisemblablement touché d'un tir de LBD, la même nuit du 1er au 2 juillet où a été grièvement blessé Hedi.

Dans l'affaire Hedi, quatre policiers de la BAC de Marseille ont été mis en examen, pour violences volontaires aggravées par trois circonstances, le fait d'avoir été commises en réunion, avec usage ou menace d'une arme et par personne dépositaire de l'autorité publique dans l'exercice de leurs fonctions.

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