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Violences après France-Maroc : sept proches de l'ultradroite jugés ce vendredi

Les sept suspects sont nés entre 1999 et 2002. [Philippe HUGUEN / AFP]

Sept personnes réputées proches de l'ultradroite sont jugées ce vendredi 8 septembre à Paris, suspectées d'avoir voulu commettre des violences en marge du match opposant la France et le Maroc, le 14 décembre dernier, lors du mondial de football au Qatar.

Un déferlement de haine pourrait bien avoir été évité. Sept individus proches de l'ultradroite sont jugés ce vendredi 8 septembre devant le tribunal correctionnel de Paris, suspectés d'avoir voulu s'en prendre violemment à des supporters marocains, le 14 décembre dernier dans la capitale, lors de la demi-finale de la Coupe du monde de football organisée au Qatar. 

Parmi les prévenus figure Marc de Cacqueray-Valmenier, présenté comme le possible ancien meneur des Zouaves de Paris, un groupuscule identitaire issu du Groupe union défense (GUD), dissous par Gérald Darmanin en janvier 2022. 

La police l'avait interpellé le soir du match en possession d'un sac rempli d'armes dont des poings américains et des clefs à molette. Son conseil, Maître Clément Diakonoff avait de son côté nié cette allégation, lors de son jugement en comparution immédiate le 17 décembre dernier.

Pourtant, selon la procureure, Marc de Cacqueray aurait été «à l'initiative du rassemblement en envoyant un message à un très grand nombre de personnes pour les inviter à défendre le drapeau contre les Marocains». D'ailleurs, 30 autres personnes avaient dans un premier temps été interpellées par la police, mais ont bénéficié d'un classement sans suite ou d'alternatives aux poursuites.

Des suspects âgés de 21 à 24 ans 

Les protagonistes s'étaient rejoint le soir du match dans un bar du 17e arrondissement de la capitale, en vue de se rendre sur l'avenue des Champs-Élysées et d'agresser des supporters marocains. En plus de leur meneur, les six autres suspects sont aussi poursuivis pour port d’armes prohibées et refus de donner leur code de téléphone portable, rappelle le parquet.

Ils sont tous nés entre 1999 et 2002, résident en région parisienne ou à Rouen (Seine-Maritime), et avaient été placés sous contrôle judiciaire à l'issue de leur jugement en comparution immédiate, dans l'attente de leur présentation au tribunal correctionnel de Paris ce vendredi 8 septembre. 

Au total, près de 145 personnes avaient été interpellées à Paris, dont 40 proches de l'ultradroite, en ce 14 décembre alors que le match s'était soldé par une victoire 2 buts à 0 de l'équipe de France, conduisant les Bleus à la finale de la Coupe du Monde face à l'Argentine. 

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