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Paris : une école maternelle du 7e arrondissement occupée par des migrants

Depuis ce mardi 19 septembre, une école maternelle du 7e arrondissement de Paris est occupée par une vingtaine de migrants venus de Guinée. La plupart des personnes logées disent qu’elles sont mineures et qu’elles aspirent à s’instruire.

Après avoir hébergé des réfugiés ukrainiens pendant plusieurs mois, les locaux d'une école maternelle du 7e arrondissement ont été réinvestis, comme en témoigne la nourriture présente à l’entrée de l’établissement. Plus loin, le contraste est saisissant.

À côté des dessins d’enfants encore présents, des lits picots sur lesquels dorment 25 migrants arrivés mardi en fin de journée. Avertie une heure avant leur venue par la mairie de Paris, Rachida Dati, maire du 7e arrondissement, dénonce de mauvaises conditions d’accueil.

«Ni sanitaire, ni commodité»

«Il n’existe ni sanitaire, ni commodité. Les issues de secours ne fonctionnent pas. Il y a donc un risque grave de péril, en particulier d’incendie. C’est donc un local qui n’est pas adapté à un accueil de public de jour comme de nuit», a rapporté Rachida Dati dans un mail destiné à la secrétaire générale de la Ville de Paris.

Pas de douches, des lavabos et des WC pour jeunes enfants. Ces commodités ne dérangent pas pour autant un jeune Guinéen de 16 ans interrogé par CNEWS : «Oui, en tout cas, on est là, on nous donne à manger, on dort bien». Comme cet individu, la plupart des personnes logées disent qu’elles sont mineures, qu’elles viennent de Guinée, et elles aspirent à s’instruire.

«Je veux faire des études, surtout une bonne formation», a rapporté l’un des adolescents. La présence de ces migrants, censée être provisoire, divise les riverains. «Je n’aime pas le fait que les choses n’ont pas été dites dès le début», a rapporté une habitante du quartier.

«Bien sûr que je suis pour l’accueil des migrants, mais que la fenêtre soit ouverte comme ça, ce n’est pas normal, que la lumière, soit allumée toute la journée, ce n’est pas normal», ajoute une autre. Pris en charge par l’association France Terre d’asile, ces migrants doivent passer des tests médicaux pour déterminer leur âge avant d’être réorientés.

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