En déplacement dans le Pas-de-Calais ce lundi 25 septembre, Gérald Darmanin a dénoncé les violences qui ont eu lieu samedi en marge des manifestations «contre les violences policières». Concernant la voiture de police attaquée à Paris, le ministre de l’Intérieur a parlé d'actes «inacceptables» de la part d'individus «venus pour tuer».
Gérald Darmanin a vivement critiqué les violences à l'encontre des policiers survenues ce samedi 23 septembre en marge des «manifestations contre les violences policières».
Le ministre de l'Intérieur a dénoncé l'attaque d'un véhicule des forces de l'ordre à Paris, poussant l'agent à sortir son arme de service.
Un policier sort son arme à feu en pleine manifestation ! #23septembre #manifestation #paris #Police pic.twitter.com/rGurfINXoR
— BLAST, Le souffle de l'info (@blast_france) September 23, 2023
«Des violences inaceptables faites pour tuer à coups de barres de fer», a déploré le locataire de Beauvau.
les policiers attaqués reçus ce mardi
Lors de sa prise de parole, Gérald Darmanin a tenu à féliciter le policier qui «a su garder sauve la vie de ses collègues».
Le ministre de l'Intérieur a décidé, en accord avec le préfet de police, de ne pas «engager d'enquêt administrative» à l'encontre du fonctionnaires. Celui-ci, ainsi que ses collègues, seront même reçus par Gérald Darmanin, ce mardi 26 septembre, à la préfecture de police de Paris.
Selon la CGT et La France insoumise, à l'initiative de ces rassemblements, 80.000 personnes ont manifesté dans toute la France ce samedi, dont 15.000 à Paris. Les estimations policières, elles, sont de 9.000 à Paris et de 13.800 en région.
Selon le ministère de l'Intérieur, six personnes ont été interpellées, dont trois à Paris.