«Le chéquier est une dépense, si on peut s’en passer c’est mieux», a affirmé ce mardi 26 septembre sur CNEWS le député Renaissance de l'Oise Eric Woerth, au sujet de l'aide de 100 euros pour les carburants annoncée par Emmanuel Macron.
Une aide qui ne convainc pas tous les Français. Deux jours après la prise de parole du président de la République, Emmanuel Macron, Eric Woerth, député Renaissance de l’Oise, était l’invité de la Matinale de CNEWS ce mardi 26 septembre.
Alors que le gouvernement avait annoncé la fin de la politique du «quoi qu’il en coûte» en mai 2023, une aide financière pour les carburants de 100 euros pour les travailleurs et les personnes aux revenus les plus modestes, va être mise en place à partir de l’année prochaine, a annoncé le chef de l'Etat.
Ce mardi sur CNEWS, Eric Woerth, a affirmé que s'il était possible «de tenir les deux discours». «Le chéquier est une dépense, si on peut s’en passer c’est mieux», a-t-il néanmoins nuancé.
Une mesure dejà existante
L'aide cible une partie de la population. «Cela concerne les personnes qui sont dans les cinq premiers déciles», a expliqué le député Renaissance de l'Oise. En clair, 4,3 millions de personnes seraient éligibles. La mesure est difficile à digérer pour les Français non concernés, eux aussi fragilisés par l'inflation.
Le seuil pour percevoir cette aide correspond à moins de 1.314 euros net par mois pour une personne seule, 3.285 euros net par mois pour un couple avec un enfant et 5.255 euros net par mois pour un couple avec trois enfants.
Cette aide financière sera versée par personne : chaque membre d'un couple modeste qui utilise son véhicule pour se rendre sur son lieu de travail recevra 100 euros.
Dans la loi de finance que le gouvernement va présenter ce mercredi matin, «10 à 12 milliards d'euros sont le fait de retirer des mesures de soutien à l'économie», a également dit Eric Woerth.
