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Petite enfance : conditions de travail, attractivité, salaires… Aurore Bergé sur le terrain ce mardi à la rencontre des professionnels

La ministre des Solidarités et des Familles rencontrera des professionnels de la petite enfance, dont le secteur est en perte d'attractivité. [©Mychèle DANIAU/AFP]

Aurore Bergé, la ministre des Solidarités et des Familles, se rend ce mardi 26 septembre en Seine-Saint-Denis afin d’échanger avec les professionnels de la petite enfance et de trouver des solutions pour faciliter leur quotidien.

Dialoguer pour mieux accompagner un secteur. C’est dans cette optique qu’Aurore Bergé se déplace en Seine-Saint-Denis ce mardi 26 septembre. La ministre des Solidarités et des Familles se rendra dans un premier temps à la CAF du département pour y échanger avec les professionnels de la petite enfance. Les interactions devraient se porter autour des conditions de travail, notamment celles des assistant(e)s maternel(le)s, représentant le premier mode de garde.

Aurore Bergé rencontrera ensuite les professionnels d’une des crèches AVIP (à vocation d’insertion professionnelle, ndlr) qui ont pour particularité de réserver des places pour les personnes en recherche d’emploi. Une offre, qui selon le ministère, «redonne aux parents, notamment aux mères seules, la liberté de choisir et du pouvoir d’agir sur leur propre destin».

Le Pacte des solidarités, présenté par Elisabeth Borne le 18 septembre dernier, prévoit d'ailleurs de déployer 1.000 modes d’accueils AVIP supplémentaires d’ici à 2027.

Relancer l’attractivité d’un secteur

Au-delà de ces rencontres, Aurore Bergé a pour mission d’améliorer l’attractivité des métiers de la petite enfance. Une volonté du président de la République lors de sa campagne présidentielle. 

La tâche s’annonce ardue pour la ministre quelques semaines après la parution de deux livres-enquêtes relevant les faits de maltraitance de jeunes enfants dans certaines crèches privées. Pour attirer des professionnels, et résoudre des problèmes d’effectifs dans les établissements d’accueil à la petite enfance, l’Etat a décidé d’investir 200 millions d’euros par an.

Une somme provisionnée par la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf). De quoi augmenter les salaires «à hauteur de 1.800 euros de plus par an», a souligné Aurore Bergé dans un entretien accordé à nos confrères de France 2.

Renforcer les contrôles

La ministre des Solidarités et des Familles entend également «changer la loi» et ainsi créer un «service public pour la petite enfance».

Un texte, attendu au Parlement en septembre, qui permettrait notamment de renforcer les contrôles au sein des établissements. Ce changement a aussi pour objectif de «pouvoir se rendre au siège des grands groupes privés».

Malgré ces travaux, les professionnels du secteur de la petite enfance continuent de protester contre la dégradation de leurs conditions de travail. Un appel à la mobilisation générale a d'ailleurs été lancé pour le 19 octobre prochain par le collectif «Pas de Bébé à la consigne».

Plusieurs manifestations seront organisées dont une à Paris, à 10h, depuis la place des Droits de l’enfant.

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