Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin recevra ce mardi 26 septembre, à la préfecture de police de Paris, les agents dont le véhicule a été pris à partie à coups de barres de fer, en marge des manifestations «contre les violences policières» samedi dernier.
Un soutien fort. Ce mardi 26 septembre, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’entretiendra, en compagnie du préfet de police de Paris Laurent Nunez, avec les policiers dont le véhicule a été pris à partie samedi dernier, lors des manifestations «contre les violences policières».
Pour rappel, les agents, qui se trouvaient dans leur voiture, ont été attaqués par plusieurs individus munis notamment de barres de fer.
Face à ces actes d’une rare violence, un des fonctionnaires a été contraint de sortir de son véhicule et à dégainer son arme de service.
Un policier sort son arme à feu en pleine manifestation ! #23septembre #manifestation #paris #Police pic.twitter.com/rGurfINXoR
— BLAST, Le souffle de l'info (@blast_france) September 23, 2023
«Des violences inacceptables»
Lors d’une visite d’un commissariat dans le Pas-de-Calais ce lundi, Gérald Darmanin a loué le geste du policier qui «a su garder sauve la vie de ses collègues». Le locataire de Beauvau a également dénoncé «des violences inacceptables».
De plus, le ministre de l’Intérieur a assuré qu’aucune enquête administrative ne serait lancée à l’encontre du policier.
Selon la CGT et La France insoumise, à l’initiative de ces rassemblements, 80.000 personnes ont manifesté dans toute la France samedi dernier, dont 15.000 à Paris.
Les estimations policières sont, elles, de 9.000 dans la capitale et de 13.800 en région. D’après le ministère de l’Intérieur, six personnes ont été interpellées, dont trois à Paris.