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Incendie à Rouen : une semaine après, un groupe scolaire reste fermé à cause de l'amiante

Il y a une semaine à Rouen, un incendie a ravagé deux immeubles désaffectés des années 1970, sans faire de victime. [SDIS76 / AFP]

Une semaine après l'incendie qui a causé l'effondrement de deux immeubles à Rouen, des traces d'amiante ont été détectées dans un groupe scolaire de la ville.

Les élèves du Groupe scolaire des Pépinières à Rouen (Seine-Maritime) ne retrouveront finalement pas leurs classes ce lundi. Après l'incendie et l'effondrement de deux immeubles désaffectés du quartier Saint-Julien samedi 30 septembre, la réouverture des écoles avait dans un premier temps été programmée mais de nouvelles analyses ont révélé des traces d'amiante.

Puisque la présence de ce matériau toxique était connue au sein des deux bâtiments effondrés, les écoles alentours avaient immédiatement été fermées après l'incendie, par «mesure de précaution». Deux premières campagnes de prélèvements avaient été réalisées sans qu'aucune trace d'amiante ne soit révélée et la mairie prévoyait de rouvrir le Groupe scolaire des Pépinières lundi 9 octobre.

C'était compter sans la troisième salve d'analyses qui a mené à la détection d'amiante (fibre chrysotile) pour «8/20 prélèvements de surface (6 en intérieur, 2 en extérieur). Aussi «en application du principe de précaution et même si le Groupe scolaire a d'ores et déjà fait l'objet d'un nettoyage approfondi» la Ville a décidé de garder l'établissement fermé «jusqu'à nouvel ordre».

Ce, même si les autres prélèvements ont confirmé l'absence d'amiante dans l'air et dans le bac à sable de l'école primaire. Dans son communiqué, la municipalité précise qu'un «suivi des particules fines» a aussi été mené et «a jusqu'à présent fourni des résultats rassurants».

Les conclusions de cette troisième campagne de prélèvements sont accessibles sur le site de la Ville et «les hypothèses permettant d'expliquer ces résultats sont en cours d'investigation». En attendant, la mairie a promis de communiquer aux parents d'élèves les «modalités d'accueil des enfants dans d'autres écoles» de Rouen.

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