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Attaques contre Israël : «L’avenir de la gauche, c’est de quitter la Nupes», affirme l'ancien vice-président de l’Assemblée nationale

Depuis samedi, La France insoumise est critiquée pour ses positions face aux attaques du Hamas contre Israël. [BERTRAND GUAY / AFP]

Lors d’une prise de parole à l’Assemblée nationale ce mardi 10 octobre, des députés de gauche, non-alliés de la Nupes, ont appelé certains de leurs collègues à quitter l’alliance, en réponse aux propos tenus par La France insoumise depuis l’attaque du Hamas contre Israël.

«L’avenir de la gauche» est de «quitter la Nupes». C’est par ces mots que David Habib, ancien vice-président de l’Assemblée nationale, a dénoncé les prises de position de La France insoumise concernant les attaques du Hamas contre Israël.

«La gauche incarnée par Monsieur Mélenchon, c’est la perpétuité pour nous. L’attaque du Hamas a prouvé une fois encore l’incapacité de La France insoumise à se ranger dans le camp des républicains», a dénoncé Benjamin Saint-Huile, député Liot du Nord, depuis l’Assemblée nationale ce mardi. «La conquête électoraliste entreprise par certains ne pourra jamais justifier les outrances et les absurdités qui ont parfois été utilisées par LFI», a-t-il ajouté.

Alors que les députés socialistes n’ont pas caché leurs «dégoûts» face aux prises de position de Jean-Luc Mélenchon, Benjamin Saint-Huile a invité les élus «socialistes, communistes et écologistes, qui ne se retrouvent plus dans les hérésies de La France insoumise, à quitter l’union».

Des positions vivement contestées

Depuis le début des offensives du Hamas contre Israël, samedi dernier, La France insoumise est vivement pointée du doigt pour ne pas avoir condamné fermement les attaques du groupe terroriste palestinien.

Lors d’une conférence de presse ce mardi, Mathilde Panot, cheffe de file des députés LFI, n’a pas souhaité considérer le Hamas comme «organisation terroriste», de quoi alimenter les tensions au sein des parlementaires, et de la Nupes.

Pour rappel, l’élu socialiste de l’Essonne Jérôme Guedj a jugé que la «question» de la sortie de la Nupes «se posait». Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a lui fait savoir qu’il y aura des «explications à avoir» à la suite de ces prises de position.

De son côté, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, a, ce lundi 10 octobre sur France 2, dénoncé la posture de Jean-Luc Mélenchon, l’invitant même à quitter l’union de la gauche si celle-ci ne lui convenait plus. «Je pense que c’est à Jean-Luc Mélenchon de clarifier ses rapports avec les autres forces de gauche (…) S’il n'est pas content, qu’il s’en aille», a-t-il déclaré.

Nul doute que les propos récents du leader insoumis à l’encontre du Crif, l’accusant de «s’aligner sur la position du gouvernement d’extrême droite israélien» et d’accepter de «manifester avec le RN», n’arrangeront pas les choses.

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